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vendredi 1 novembre 2013

Kingston et les formes de Gaïa



Discordance Protérozoïque/Paléozoïque du lac Beauchamp, à Gatineau (Québec). (Photo nov. 2010) A) Granite gneissique ; plus d'un milliard d'années (province géologoque de Grenville, Bouclier canadien) ; B) Discordance d'érosion ; C) Grès de Nepean ; environ 500 millions d'années (plate-forme du Saint-Laurent). Voir ce billet (même blogue) pour plus de détails.


Résumé
On traite encore du Bouclier canadien (plus d'un milliard d'années dans notre secteur), des sédiments marins, grès et calcaire, qui l'on recouvert il y a 500 millions d'années. À certains endroits (nommés ici), le contact (discordance) entre le socle et la couverture sédimentaire est visible. On peut alors observer les ondulations du continent tel qu'il était il y a un demi milliard d'années.
Localité
Au NE de Kingston (Ontario), autoroute 401, 200 m à l'ouest du viaduc de la route 15

44.288108,-76.432368
Autres localités cités : Kanata, ON, et le lac Beauchamp, Gatineau, QC (liens dans le texte).


Au fil des mois, plusieurs billets sur la discordance Protérozoïque/Paléozoïque du lac Beauchamp, à Gatineau, ainsi que sur celle, de même nature mais un peu dissimulée, de Kanata, à Ottawa, se sont accumulés dans le blogue.

Voici un lien vers un article signé Herb Helmstaedt (Frontenac News, hiver 2011, no 59) sur une discordance similaire au NE de Kingston (Ontario), sur la 401, à l'ouest de la route 15. (Affichez le no du Frontenanc News, faites défiler jusqu'à l'article «What’s in a Name? The Frontenac Arch», ou utilisez le sommaire de la colonne à gauche de l'écran.)

Gatineau, Kanata ou Kingston, c'est toujours la même discordance que l'on suit, celle qui souligne le contact entre le socle précambrien du Bouclier canadien (province de Grenville), vieux de plus d'un milliard d'années, et les sédiments marins de la plate-forme du Saint-Laurent qui ont commencé à s'y déposer il y a environ 500 millions d'années (Cambro-ordovicien ; Paléozoïque). C'était en des temps plus heureux, alors que notre continent chevauchait l'équateur.

À Gatineau et à Kanata (dans la basse vallée de l'Outaouais), les eaux, d'abord peu profondes, ont déposé des sables (grès du Cambro-ordovicien) puis, à mesure qu'elles s'approfondissaient et gagnaient sur le continent, sur le bouclier précambrien, le calcaire (à l'Ordovicien) s'est précipité et accumulé.

À Kingston, les choses se passées un peu différemment, et plus tardivement. La mer, avant d'atteindre l'emplacement de la future Kingston, a dû être assez haute pour franchir un obstacle, l'arche de Frontenac (le court bras du Bouclier canadien qui retient les Adirondacks ; voir l'article de Helmstaedt pour des cartes et de plus amples explications). Un fois cette barrière surmontée, elle a déposé directement sur le socle précambrien le calcaire (Ordovicien moyen, vers 470 Ma) que nous observons près de la 401, faisant ainsi l'économie de l'étape du grès de Nepean.



Discordance Précambrien/Paléozoïque, autoroute 401, à l'est de Kingston (Ontario), 200 m à l'ouest de la route 15. O : calcaire de l'Ordovicien moyen (plate-forme du Saint-Laurent, 470 Ma) ; Pc : granite du Précambrien, province géologique de Grenville, Bouclier canadien (plus d'un milliard d'années) ; ligne blanche : discordance (dépôt de l'O sur le Pc) représentant la surface du contient il y a un 470 millions d'années ; on voit que les couches sédimentaires épousent le relief du Bouclier. La discordance est dans un îlot ceinturé par la 401 et une bretelle d'accès.


Dans les trois cas, à Kingston, près du Saint-Laurent, comme dans la basse vallée de l'Outaouais, la discordance épouse la forme du relief d'il y a 500 millions d'années. La ligne blanche visible sur la deuxième des photos qui suivent représente donc un relief vieux d'un demi milliard d'années, le continent tel qu'il était il y a un demi milliards d'années.

Si on ne s'étonne pas que les roches subsistent si longtemps, voir les formes de Gaïa surgir intactes du passé lointain aurait tendance à m'émouvoir quelque peu.





Partie est de l'affleurement de la 401. La roche noire qui recoupe le granite rouge est probablement un dyke de diabase du faisceau de Kingston, âgé de plus de 900 Ma. Ces dykes se caractérisent par leur direction NW à N.


Ajout de dernière minute.

Autre post sur le même sujet : «A Billion Years by the Side of the Road», par Doug Bond.

dimanche 1 avril 2012

Hors sujet : capsule et résilience

Je reviens sur le sujet de mon petit bouchon de Kanata.

Depuis plus d'un an, j'observe ses pérégrinations sur une surface rocheuse exposée aux orages, aux bourrasques, à la neige, aux gels et aux dégels, exposée, dis-je, à la fureur des éléments.

Or, en 16 mois, cette petite capsule exposée aux orages, aux bourrasques, aux, etc., est demeurée soit obstinément fixe, soit s'est contentée de translations de quelques dizaines de centimètres pour, à nouveau, prendre non moins obstinément racine.

Témoignage, ces photos :

4 décembre 2010. Vue vers le sud.

 26 mars 2011. Vue vers le NW. 
Un hiver entier n'a rien changé dans la position de la capsule.

 2 avril 2011. Vue vers le NW. 
Aucun changement.

 7 juillet 2011. Vue vers le SE. 
Le bouchon (indiqué par le X noir, dans le quartier supérieur droit) a basculé sur le dos et s'est poussé de quelques dizaines de centimètres (gros plan plus bas). Le centre de la photo correspondant à la position du bouchon le 2 avril 2011. 

24 septembre 2011. Vue vers le SE. 
Le bouchon est indiqué par le X blanc. Nouvelle migration du bouchon, vers l'ouest. 
La boussole est la bienvenue, après tant de dérives !

31 mars 2012. Vue vers le SE. 
Bilan d'un automne et d'un hiver : néant.


Quand on examine plus attentivement certaines photos, on constate que de minuscules cailloux et de non moins microscopiques grains de sable n'ont pas davantage bougé. Je vous laisse constater la chose par vous-même :

 De haut en bas : 4 décembre 2010, 26 mars 2011, 7 juillet 2011 et 31 mars 2012. 
Les deux premières photos permettent de constater que trois mois d'hiver, les chutes de neige et la fonte de la couche accumulée ont tout juste réussi à modifier la disposition des grains de sable qui environnent la capsule.


La prochaine fois que l'on vous parlera de la «puissance des éléments», pensez à la capsule de Kanata.

Mieux qu'un roseau dans la tempête, un bouchon rouillé oublié sur une surface rocheuse plate, symbole de la résilience des petites choses !

lundi 8 août 2011

Fixation sur l'erratique : parc de la Gatineau (Québec)

Parc de la Gatineau, piste no 1, à l'ouest de Chelsea, dans le secteur du «gros bloc erratique». 
La végétation se fait prédatrice au détriment du roc sans défense. (6 août 2011.)


Depuis quelques temps, j'ai pris l'habitude de rédiger mes billets en même temps que je poursuis mes «réflexions». D'où la nécessité de pratiquer au fil de ce blogue l'art délicat du changement de cap par d'imperceptibles retouches successives. Le processus peut être un peu déstabilisant...

Et puisque je parle de retouches», voici quelques«réflexions» encore, histoire de vous déstabiliser tout à fait, au sujet du «gros bloc erratique» du parc de la Gatineau (suivre ce lien pour en savoir plus), au sud-ouest de Chelsea. Je vous les livre en vrac :
  • Les arbres qui encagent le bloc (photo qui suit) sont assez jeunes, quelques dizaines d’années tout au plus. On a l’impression que le terrain autour du bloc a été dégagé il y a «peu de temps», peut-être quelques dizaines d’années, justement...
Le «gros» bloc erratique du parc de la Gatineau, dans sa cage de bois très ajourée. (20 mai 2000.)

    • Le pourtour du bloc est jonché de débris plus ou moins enfoncés dans le sol meuble. Il est difficile de dater la chute de ces éclats. Aucun de ces délestages ne semble dater de la dernière pluie (nulle cassure fraîche de quelque conséquence observée) et on peut supposer qu'ils se sont échelonnées durant une assez longue période de temps : le bloc est à son endroit depuis, au minimum, une «assez longue période de temps»...
    • Les «ronds» de lichen croissent lentement, à vue de nez quelque chose comme 1 cm en dix ans (voir montage photo dans le billet d'hier). De larges surfaces du bloc, au N surtout, sont couvertes de lichens. Même si on suppose que ces plaques résultent de la coalescence de plusieurs petites ayant cru simultanément, on peut supposer encore que la bloc est «là» depuis, disons, belle lurette.
    • Le toit du bloc est rugueux, creusé de sillons, ce qui s'expliquerait mieux si cette surface avait été exposée au raz du sol durant une «assez longue période de temps». (Voir les photos qui suivent.) En effet, les flancs du bloc, généralement lisses et arrondis, ont conservé leur poli glaciaire, réserves faites du débitage par gros éclats évoqué plus haut. A-t-il connu des régimes d’érosion distincts : une époque où n’émergeait que le toit (érosion aérienne du toit), suivi d’une époque qui a vu le dégagement des ses flancs (érosion «par débitage», aidé par la fracturation du roc) ?

    Toit du bloc erratique du parc de la Gatineau. Les sillons sont les vestige d'un ancien épisode d'érosion aérienne qui a exploité la structure tortueuse du granite (érosion différentielle). Discrète présence du végétal. (6 août 2011.)

    Surface similaire, au ras du sol, mieux exploitée par la végétation. 
    Kanata Town Centre Core Park, Ottawa. (4 décembre 2010.)

    Gneiss rubané, exposé au ras du sol, à structure plus régulière que le granite du bloc (autre érosion différentielle). Kanata Town Centre Core Park, Ottawa. (4 décembre 2010.)

    • Le bloc, finalement, est trop bien conservé, nonobstant la question de l'évolution de son état au cour des dix dernière années. (Revoir ce billet et voir celui-ci.) Il aurait dû être rapidement transformé en jardinière, pot de fleurs ou marchepied pour les arbres. Le moindre bout de roche qui affleure dans le secteur (élément du socle ou bloc erratique) est aussitôt colonisé par les mousses, touffes d’herbe, arbustes et même des arbres qui finissent par atteindre d'aussi grandes dimensions que ceux qui plantent leurs racines dans un sol «normal» (photos qui suivent). Le toit du bloc, plat et rugueux, est le terrain idéal pour cette entreprise de verdissement accéléré. Or, sauf quelques petites herbes (qui n’existaient pas en 2000), le toit semble stérile.


    Parc de la Gatineau, piste no 1, à l'ouest de Chelsea, dans le secteur du «gros bloc erratique» : 
    le moindre rocher est littéralement pris d'assaut par la végétation. 
    Le bloc erratique devrait, normalement, être dans cet état. 
    (Les deux photos : 6 août 2011.)


    Conclusion ?
    • Je crois que l'exposition du bloc est «relativement récente» et qu'il n'a pas été à l'air libre depuis la fin de la Glaciation (il y 12 000 ans dans le secteur) ou le départ des eaux de la mer de Champlain (achevé dans la région il y a 10 000 ans). Il s'agit bien d'un bloc erratique, abandonné par les glaciers, mais exhumé à une époque «récente». Je ne peux convertir cet adjectif en nombre d'années.
    • Je suspecte que ce «gros bloc» a été mis en valeur il y a quelques dizaines d'années et d'être entretenu depuis un «bon moment» par la CCN qui gère le parc de la Gatineau. (La plus ancienne mention du bloc remonte à 1956, avant la construction de la section de la promenade de la Gatineau qui passe tout près de lui : Wilson A.E., 1956 — «A guide to the geology of the Ottawa district.» Canadian Field-Naturalist, v. 70, no. 1, 68 p.)
    • Bref, il y a eu la déposition du bloc par les glaciers (-12 000 ans), l'érosion du toit (date indéterminée), l'exhumation du bloc et son débitage par développement de fractures (date indéterminée), le dégagement du terrain autour et la pousse des arbres qui l'encagent ainsi que la croissance de lichens (avant 1956 ?) et l'apparition de taches de champignons blancs (après l'an 2000, revoir mon billet du 6 août). De cette chaîne d'événements, le premier et le dernier maillon me semblent les seuls chronologiquement inattaquables.

    Voisin miniature de notre bloc erratique. Ce n'est pas très évident de s'y retrouver dans tout ce vert, mais plusieurs arbustes et plantes poussent sur le dessus de la roche. (6 août 2011.)

    Dessus du bloc (photo ci-haut). Jungle et fouillis. Qu'est-ce qui a empêché notre «gros bloc» de connaître le même sort ? (6 août 2011.)

    La mousse prospère ici. Les roches l'adoptent comme tenue de camouflage. Parc de la Gatineau, à quelques dizaines de m du «gros bloc erratique». (6 août 2011.)

    samedi 26 mars 2011

    Hors sujet : Insignifiance de l'hiver


    Article remis en page le 20 juin 2017.


    Longtemps, je me suis demandé ce qui pouvait bien se passer l'hiver sous la couverture de neige.

    Depuis aujourd'hui, je sais : il ne se passe rien, strictement rien, nada : rien du tout.

    En somme et en trois mots : trois fois rien.



    Kanata Town Centre Core Park, Ottawa, 4 décembre 2010.


    Kanata Town Centre Core Park, Ottawa, 26 mars 2011.


    Les deux photos ci-haut ont été prises à quatre mois d'intervalle (début décembre 2010 et fin mars 2011), avant les accumulations de neige et après leur départ (qu'on espère définitif).

    L'endroit, le sommet d'une colline, est exposé aux vents, aux intempéries de toutes sortes (pluie, verglas, neige), aux gels et aux dégels.

    Or, tous ces facteurs dont l'association, l'addition et la conjugaison réussissent à enfiler le cortège habituel des désagréments de l'hiver (depuis la branche qui cède sous le poids du verglas jusqu'à l'embâcle qui fait déborder une rivière en passant par la grippe saisonnière) n'ont pu, même en disposant de seize semaines, remuer d'un poil de millimètre une simple capsule rouillée de bouteille de bière ou de boisson gazeuse.

    Quand on examine plus attentivement les photos, on constate que de minuscules cailloux et de non moins microscopiques grains de sable n'ont pas davantage bougé. (Je vous laisse constater la chose par vous mêmes.)

    Il y a sûrement une morale à tirer de tout ça. J'ignore encore laquelle.


    Ajout 27 mars 2011 : voyons de plus près

    Détails 1.

    Détails 1. - Haut : 4 déc. 2010 ; bas : 26 mars 2011.
    Il me semble que le cailloux en bas à gauche a bougé ; heureusement, le mouvement ne s'est pas produit pendant que le prenais l'une de ces photos. Les différences dans l'éclairage et la perspective compliquent la comparaison entre les deux documents. La patine de rouille de la capsule, après quatre mois sous la neige, semble avoir évoluée.


    Détails 2.
    Détails 2. - Haut : 4 déc. 2010 ; bas : 26 mars 2011.
    Même remarque concernant l'éclairage et la perspective. Une étude attentive de ces deux photos permet de déceler quelques millimétriques différences dans la position de certains grains de sable. 

    Voilà le résultat de quatre mois d'hiver...

    dimanche 19 décembre 2010

    Kanata : au ras du lichen

    2990. Austère paysage du Bouclier canadien ; roches poncées par les glaciers. Quelques bâtiments d'un centre d'achats se profilent à l'arrière-plan tandis que l'éclairage public tarde à se manifester. 
    (Kanata Town Centre Core Park, Ottawa, décembre 2010)


    Il est agréable d'arriver à l'étape du dernier billet d'une série de plusieurs. Tout a été dit, mais il reste encore à montrer.

    Ce n'est pas de la paresse, on a travaillé fort pour en arriver là, disons plutôt une pause bien méritée.

    Pour ce qui a été dit et qui reste nécessaire à la compréhension de ce qui suit, voir les billets précédents consacrés au même site.

    Afin d'éviter les redites, je n'en dirai pas plus.

    Toutes les photos : Kanata Town Centre Core Park, avenue Kanata, Ottawa, 4 décembre 2010.

    2931. Vue aérienne embrassant un vaste secteur. Collines et vallées forment un système désordonné dans un gneiss granitisé ; les dépressions se sont inscrites à partir de la surface unie laissée par les glaciers, il y a 12 000 ans.

    2914. Point de vue rapproché. Bosses arides et creux luxuriants ; dénivellations : quelques cm. 
    Estimer le taux de météorisation* depuis le départ des glaciers. 
    * Météorisation : altération des roches exposées aux agents atmosphériques. De façon plus large, c'est l'ensemble des processus (mécaniques, chimiques ou biologiques) qui attaquent les roches à la surface de la Terre. 

    2917. Presque au ras des lichens, maintenant. Centre de la photo : piton résistant dégagé par météorisation. Variété incongrue de stalagmite : il s'est érigé, oui, mais sans s'élever, au fur et à mesure que son environnement s'abaissait*. Quelques brindilles à l'avant-plan.
    * Inutile de me dire qu'un stalagmite se forme d'une tout autre façon : faut parfois être sensible à la beauté des paradoxes...


    2930, 2933. Même secteur que photos précédentes. Creux comblés par une étrange mixture. 
    La photo 2930 a déjà été affichée ici.


    2918 et 2920. Piste goudronnée et gneiss rubané en parallèle.

    2952. Roche plus homogène. Ici et là, quelques éléments ont offert une meilleure résistance à l'érosion. Filon tenace, en diagonale, à gauche.

    2924. Collection de feuilles mortes scellées sous verre. Voir seconde photo du billet du 5 déc. 2010 pour l'autre extrémité de la flaque gelée.

    lundi 6 décembre 2010

    Hors-sujet : Kanata, glace et fer

    Glace et fer : semblable développement de cristaux lamellaires ou aciculaires.

    Mince couche de glace nouvelle et cristaux en forme de lames. (Voir ce billet récent.) 
    Kanata Town Centre Core Park, Ottawa, 4 décembre 2010.

    Météorite : enchevêtrement de cristaux de fer.
    Légende originale :
    Météorite métallique rare (type IID) retrouvée à Miller Butte. © MNA. Luigi Folco.
    C'est la première fois que l'on retrouve une météorite de ce type en Antarctique. Ici, la surface été polie et attaquée pour révéler la structure métallique.

    Détail de la première photo. Contraste accentué pour faire ressortir les cristaux aciculaires 
    (en forme d'aiguilles) translucides.

    dimanche 5 décembre 2010

    Hors-sujet : grands espaces sauvages de Kanata

    Quand j'ai affiché cette photo sur mon écran, je n'ai tout d'abord pas reconnu la scène. Pourtant, trois heures à peine séparaient la prise de vue de mon retour à la maison. Était-ce possible d'avoir déjà oublié cet impressionnant bassin rocheux inondé ? (Voir photo suivante.) 

    Même endroit, vu d'en haut. Tout s'explique. Voyez, par exemple, la petite branche, en diagonale, en bas à gauche, qui se retrouve aussi dans le coin inférieur gauche de la photo précédente. Mon grand bassin n'est qu'une flaque d'eau, mes rochers ne sont que des irrégularités superficielles où se sont accumulés l'eau et les débris végétaux ! 
    (L'aspect liquide de la glace, sur la première photo, provient de l'angle de réflexion de la lumière en conjonction avec un effet de flou. Les arbres et les arbustes, à l'arrière-plan, ont détruit l'effet de close-up en ramenant les éléments du premier plan à leur échelle. J'ai été victime d'un trucage dont j'étais l'auteur involontaire.)

    Comparer avec la première photo. Invariance quelque soit l'échelle... 

    Quelle étrange mixture se décante dans ces petits bassins ?

    Si je décapsule le bouchon, qu'est-ce qui arrive ?

    Mince couche de glace.

    Détail ; on voit des espaces entre les longs cristaux de glace.

    Autre image dont il est difficile de saisir l'échelle du premier regard : photo satellite ou est-ce que le photographe s'est contenté de regardé ce qu'il y avait à ses pieds ?

    © Google ; région de l'Ungava, fosse du Labrador, Québec. Envergure de la zone (en largeur) : environ 200 km.

    Toutes les photos (sauf la dernière) : Kanata Town Centre Core Park (Ottawa), 4 décembre 2010. (Voir cet autre billet.)

    AJOUT, 5 déc. 2010. Certaines personnes ayant émis des doutes quand à l'identité des deux premières photos, je leur soumets les montages qui suivent. Cliquez sur les documents pour obtenir une image plus grande.