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vendredi 10 août 2018
La plus vieille lave du système solaire
NWA 11119. Photo : Science Daily
Extraits de Futura Sciences, Laurent Sacco
« Les météorites sont diverses et certaines ressemblent à des laves trouvées sur Terre, ce qui indique qu'elle proviennent de volcans très anciens sur des corps célestes à l'aube du Système solaire. Celle découverte récemment, NWA 11119, est la plus vieille lave connue et elle indique pour la première fois que ces volcans ne crachaient pas que des basaltes. [NWA 11119 est une météorite de type achondrite.]
Les achondrites sont pierreuses et on explique leurs caractéristiques en les considérant comme des fragments de corps suffisamment massifs pour s'être différentiés à l'instar de la Terre. [...]
On a ainsi retrouvé depuis longtemps des météorites dont la composition ressemble à celle des basaltes connus sur Terre. Elles proviennent donc de volcans surgis sur des petites planètes, aujourd'hui disparues dans des collisions, et ayant laissé des vestiges dans la ceinture d'astéroïdes [...].
Trouvée comme son nom l'indique en Afrique du Nord [en Mauritanie, en 2017], Northwest Africa (NWA) 11119 est non seulement très ancienne, environ 4,565 milliards d'années, mais il s'agit également d'une roche volcanique intermédiaire entre les andésites et les dacites connues sur Terre. Il s'agit donc d'une lave riche en silice qui, toujours sur Terre, proviendrait d'un magma plus évolué que celui à l'origine des basaltes.
La découverte de NWA 11119 est remarquable sous deux aspects. Tout d'abord, parce que c'est la plus ancienne lave connue provenant d'un volcan dans le Système solaire et enfin parce qu'elle est la première découverte aussi riche en silice. Elle nous assure donc que quelques millions d'années seulement après la naissance du Système solaire, dans le disque protoplanétaire, des corps célestes possédaient des volcans qui ne crachaient pas que des laves basaltiques.
Toutefois, sa composition isotopique nous laisse penser que cette lave s'est épanchée sur un corps céleste différentié [...]. »
Autres données tirées de la Meteoritical Society, International Society for Meteoritics and Planetary Science. Lunar and Planetary Institute :
« Physical characteristics: Single stone, partially covered in light green fusion crust, broken surface reveals scattered bright green pyroxene crystals up to 3 mm set in a finer grained matrix with some light-green and gray crystals. Spherical vugs and irregular shaped cavities (lined with crystal faces) were observed, some up to 4 mm. The sample is highly friable.
Petrography: (P. Srinivasan, JSC/UNM) Microprobe examination of a polished mount gives a calculated volume mineralogy of 38% plagioclase, 22% silica phase, 21% high-Ca pyroxene, 18% low-Ca pyroxene, 0.7% oxides (ulvospinel, ilmenite), and 0.3% sulfides. The silica phase, which makes up about 22% by volume of this meteorite, is a mix of tridymite and cristobalite with minor quartz, in proportions of approximately 60% tridymite, 37% cristobalite, 3% quartz. No metal was detected. The major phases occur as subhedral, porphyritic grains surrounded by a fine-grained matrix. The matrix has many acicular and compositionally heterogeneous grains resembling quench melt crystals or exsolution intergrowths. Rare fayalitic olivine was detected in one area of the matrix. The high reported alumina content from the micropropbe data is probably due to tiny oxide inclusions which seem to be abundant. Numerous inclusions with exsolution textures were observed. »
Mon résumé
En gros, roche porphyritique composée de plagioclase, de pyroxènes riches ou non en Ca et de quartz. Des vacuoles et des cavités sont observées et les figures d'exsolution dans les cristaux ont enregistré la variation du magma au fur et à mesure de sa cristallisation lors de son refroidissement.
mercredi 20 décembre 2017
Roche de l'année 2017 et voeux de circonstance

Trachyte de la suite ignée de Robitaille, à L'Ange-Gardien, Qc. Échantillon recueilli en novembre 2017 sur le bord de l'autoroute 50, au NE de Buckingham, Qc, au N du chemin Doherty. Hauteur : 13 cm.
Il a fallu à Michel-Ange 1 275 329 coups de marteau pour sculpter son David ; un seul m'a suffi pour réaliser ce chef-d'oeuvre (image).
D'une unique percussion (les géologues sont des percussionnistes qui s'ignorent), j'ai réussi à produire quelque chose qui ressemble à s'y méprendre à un biface de l'Acheuléen - ce qui, du même coup, vous offre un voyage dans le temps au Paléolithique inférieur, à l'époque d'Homo heidelbergensis et autres ergaster.
La photo ne rend pas justice au velouté de la texture de la roche. Elle est en réalité d'un noir de suie, d'un noir profond et satiné, quelque chose comme une soie qui boirait la lumière. Le grain est très fin, si fin qu'il est non perceptible, même à la loupe. On dit de ce genre de roches qu'elles sont aphanatiques (phanéritiques dans le cas contraire.) Quelques phénocristaux de feldspath d'un mm sont cependant visibles ici et là.
Le choc du marteau s'est propagé en fracturant la masse rocheuse selon des paliers bien visibles par le jeu des ombres ; le coup a été donné à la base, suivant le grand axe de l'échantillon. Une arête suit d'ailleurs cette ligne en formant une saillie de bas en haut de la roche, comme une nervure. On ne peut pas parler dans le sens strict de cassures conchoïdales, comme celles d'une obsidienne, mais presque.
Il s'agit d'une lave de la suite ignée de Robitaille (SIR) dont j'ai parlé dans mon billet du 16 novembre 2017 («Volcanisme à L'Ange-Gardien, QC»). Je l'ai recueillie sur le bord de l'autoroute 50, dans les tranchées au N du chemin Doherty, à L'Ange-Gardien, près de Buckingham. Elle est âgée de 1060 millions d'années et se porte bien. Selon la carte géologique, il s'agirait d'une trachyte. Je cherchais à obtenir un échantillon gros comme le pouce (c'est assez pour un examen à la maison). Je n'ai pas pu résister à l'élégance de cet éclat arraché à la falaise.
À propos (ou plutôt hors de propos) : joyeux Noël et bonne année ! Comme mes vœux vous arrivent par l'entremise de L'Ange-Gardien, Qc, je présume que vous les recevrez de bonne grâce !

Autre vue de la trachyte.
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vendredi 24 avril 2015
Lave ? du chemin Avoca
J'ai intégré à la suite de ce billet le contenu de celui du 25 avril sur le même sujet. J'ai aussi ajouté du nouveau matériel (26 avril et 24 mai). L'ensemble du texte a été revu et resserré le 11 février 2017. Pour les lecteurs pressés, ce résumé :
- Marbre blanc recoupé par plusieurs dykes sombres (mélanocrates). Tous sont discordants dans le marbre :
- Un dyke horizontal rompu (dyke H), fait d'une roche noire grenue massive ;
- Deux dykes parallèles obliques d'un gabbro grenu (dykes G) ;
- Deux dykes verticaux d'une roche à grain très fin (aphanatique) à phénocristaux (cristaux apparents) de feldspath (dykes Va et Vb).
- Le fluage du marbre, qui a rompu le dyke H, n'a pas affecté les autres qui sont donc post-tectoniques.
Fig. 1. - Falaise de marbre blanc traversée par deux dykes sombres ; l'un, mince et vertical (dyke Va), l'autre, plus large et à l'horizontale (dyke H). (Le mince «dyke» vertical, à droite, est une coulisse laissée par l'eau.) Autoroute 50 (bretelle accès ouest par le chemin Avoca), entre Gatineau et Montréal, QC. Photo 12 avril 2015.
Résumé
Dykes mélanocrates (sombres) dans un marbre de Grenville âgé de plus d'un milliard d'années.Localisation
Autoroute 50 et chemin Avoca, bretelle d'accès vers l'ouest.31G/10
45.651050, -74.752419
Les affleurements de marbre du sud-ouest du Québec (marbre de Grenville) apparaissent habituellement lardés de bancs de roches diverses et sont traversés d'intrusions magmatiques de toutes sortes. Les deux dykes sombres (mélanocrates) dans la falaise de marbre blanc de la photo n'ont donc rien pour surprendre à première vue (Fig. 1-2 et 4). Ajoutons cependant que le marbre, roche ductile, a flué, ou s'est déformé de façon plastique sous les pressions tectoniques lors de sa formation. Nombre de ses inclusions, plus dures, mais aussi plus cassantes, se sont souvent retrouvées dispersées dans la masse du marbre.
Ainsi, le plus large des deux dykes, disposé à l'horizontale (dyke H) au sommet de la falaise, a été rompu, ainsi que l'indique la coupure à 90 degrés à son extrémité gauche. Il a été entraîné par le mouvement de fluage du marbre responsable de sa rupture loin des autres fragments du corps d'origine. Sa disposition actuelle ne permet donc pas de présumer de son orientation originelle (oblique, horizontale ou verticale ?).
Tout à côté, un mince dyke vertical traverse la falaise de haut en bas (dyke Va).
Or, il est difficile d'admettre que fluage de la masse rocheuse, capable de rompre le dyke H, le plus costaud, ait épargné le frêle Va, lequel serait demeuré tout droit, tout d'une pièce, indifférent au bouleversement général.
On pourrait arguer qu'un bon intervalle de temps a séparé l'intrusion de chacun des dykes ; le dyke H, pour parler en termes idoines, serait pré-tectonique (et pré-fluage) ; le dyke Va, post-tectonique (post-fluage).
Les deux intrusions sont pourtant d'aspect similaire, du moins à première vue : noires, contacts francs et rectilignes avec le marbre.
Voyons de plus près.
Le dyke Va (Fig. 3) est formée d'une roche gris sombre à grain très fin, de l'ordre du dixième de mm (roche aphanatique), ce qui n'aide pas à en déterminer la minéralogie. Cependant, de fines aiguilles de feldspath clair (< 0,1 mm x < 30 mm) apparaissent dispersées dans la matrice sombre. On dit d'une roche présentant cet aspect qu'elle a une texture porphyrique. Les minces baguettes des phénocristaux soulignent l'évidence, à savoir que la roche n'a subie aucune contrainte tectonique après son refroidissement. Auquel cas, la déformation ou la recristallisation de sa matière aurait entraîné la disparition des baguettes. On peut aussi distinguer de très fins phénocristaux noirs que je n'ai pu identifier (< 30 mm), ainsi que des feldspaths chatoyants (tabulaires?).
(Le dyke Va a un grand frère situé une soixantaine de m plus à l'E (dyke Vb ; Fig. 6). Je ne l'ai découvert que lors de ma seconde visite du secteur. Il est constitué de la même roche aphanatique à phénocristaux de feldspath que le dyke Va).
On peut ramasser au pied de la falaise des morceaux du dyke H tombés au sol. Il s'agit encore d'une roche grenue, massive d'aspect, à grain de 1-2 mm. Elle est presque entièrement constituée d'un minéral noir (pyroxène ?) et elle se brise facilement en s'émiettant.
Dykes de gabbro grenu
Une tranchée de route, immédiatement au nord de la falaise, m'a permis de découvrir deux dykes rectilignes parallèles qui recoupent obliquement le marbre (Fig. 7). Les bordures de ces dykes sont rectilignes, à bords francs. Contrairement aux dykes Va et Vb, ils sont faits d'une roche grenue (grain env. 1 mm) ; il s'agirait d'un gabbro (dykes G). Les échantillons que j'en ai ramenés sont d'aspect massif. La roche contient des agrégats irréguliers de grenat orangé vif (Fig. 8). Notons que le gabbro est abondant dans le secteur et que sa présence dans la falaise n'étonne pas. (Un dyke de gabbro mal défini se trouve presque en face des dykes G dans la tranchée de route. Le temps m'a manqué pour bien l'examiner.)Il y a donc trois types de dykes noirs. Replaçons-les dans l'histoire tectonique du marbre :
- Un dyke horizontal fait d'une roche noire grenue massive (dyke H) ; rompu par le fluage du marbre ;
- Deux dykes parallèles obliques d'un gabbro grenu (dykes G) ;
- Deux dykes verticaux d'une roche à grain très fin (aphanatique) à phénocristaux (cristaux apparents) de feldspath (dykes Va et Vb).
Conclusion : le dyke H, rectiligne, est pré-tectonique : le fluage du marbre (épisode tectonique) l'a rompu et déplacé. Les autres dykes, intacts, sont donc post-tectoniques.
Ce que disent les cartes géologiques
Philpotts (1976) signale de minces dykes de lamprophyre qui recoupent un marbre et une pegmatite près du pluton de syénite de Chatham-Grenville, à l'est du dyke du chemin Avoca. Si le pluton a été daté de 530 millions d'années, l'âge de ces dykes est incertain, et rien n'indique un lien entre eux et le pluton. Le lamprophyre forme de minces dykes (60 cm x plusieurs centaines de m). Il s'agit d'une roche grise à patine brun grisâtre, à grain fin et porphyrique. Les phénocristaux de hornblende et de biotite sont sertis dans une matrice de plagioclase, de magnétite, de hornblende et de biotite. Quelques dykes contiennent de gros phénocristaux de plagioclase (felspath) altéré. (= dykes Va et Vb ?)Dupuy (1989) mentionne que les dykes de diabase du faisceau de Grenville (590 millions d'années) de la région de Papineauville (à l'ouest du chemin Avoca), habituellement à grain moyen ou grossier, peuvent, quand ils sont minces (moins d'un m), être à granulométrie très fine et même aphanatique. Mais les dykes de diabase sont de direction est-ouest alors que le dyke Va est de direction ±NW.
Dans le Grenville du SW du Québec et l'E de l'Ontario, les suites plutoniques de Chevreuil (1,17-1,16 Ga) et de Kensington-Skootamatta (1,09-1,07 Ga) sont accompagnées de dykes de microdiorite et de lamprophyre (et de carbonatite pour la seconde suite). Les dykes de microdiorite de la suite de Chevreuil présentent des phénocristaux de plagioclase (Corriveau ; fig. 33a et suivantes). (= dykes Va et Vb ?)
On sait qu'il existe des laves à Gatineau, dans le secteur Buckingham* (kersantite de Wilson, trachyte-latite et kérantite de la suite de Robitaille, décrite par Hogarth qui l'a datée de 1060 milliard d'années). Selon Dupuy (1989), on trouve des petits corps de latite à l'ouest de Saint-André-Avellin, entre Gatineau et notre affleurement de la 50. Il s'agit d'une roche microgrenue porphyrique. Certaines laves de Buckingham ressemblent aussi, par leurs aiguilles de feldspath éparses, à la roche du chemin Avoca (Fig. 5).
* J'en ai vaguement parlé dans un vieux billet (11 février 2010, «Pas de «A» pour la 1508A»).
Conclusion
Les dykes Va-b seraient soit des lamprophyres (Philpotts, 1976 ; Corriveau, 2013), des latites (Wilson, 1920 ; Dupuy, 1989, Hogarth, 2003, Hogarth et Robin, 2007), soit des microdiorites (Corriveau, 2013). Trancher la question dépasse mes compétences.La gabbro, abondant dans la région, ne présente aucun mystère. Le dyke H, s'il est effectivement composé d'un pyroxène(?), serait un dyke résultat du métasomatisme d'une intrusion silicieuse dans la marbre(?). C'est ici que mes talents de minéralogiste, hélas très limités, montrent leurs limites.
Mais enfin, l'important est d'être capable de tirer des heures de plaisir rien qu'avec un bout de falaise...
Fig. 2. - Vue rapprochée des dykes Va et H. Photo 19 avril 2015.
Fig. 4. - Ils ne se rejoignent pas, ne se recoupent pas non plus... Photo 19 avril 2015.

Fig. 5. - Photo Lafleur et Hogarth (1981).
Mon matériel ne me permet par de fournir de vues détaillées de l'échantillon des dykes Va et Vb. Cette reproduction d'une microphotographie d'une lave (trachyandésite) de Gatineau, secteur Buckingham (Lafleur et Hogarth, 1981) donne un bonne idée de ce que je peux voir avec mon microscope 60x.
La légende originale de la photo se lit comme suit : «Euhedral and skeletal oligoclase laths in trachytic alignment in microporphyritic trachyandesite.» On pourrait en extraire l'information utile à notre propos sans trahir les auteurs en disant les choses ainsi : «Bâtonnets bien formés ou résiduels de feldspath dans une lave (trachyandésite) microporphyrique.» «Les épanchements des trachyandésites sont de type subaérien et proviennent d'orifices en échelon ou de fissures. » (Lafleur et Hogarth, 1981.) La trachyandésite de Lafleur et Hogarth (1981) correspond à la kersantite aphanatique de Wilson (1920). La roche a été datée du Cambro-Protérozoïque (540 millions d'années) par Lafleur et Hogarth avant d'être assignée par Hogarth (2003) à la suite volcanique et plutonique de Robitaille, datée de 1060 millions d'années.

Fig. 6. - Second dyke vertical (Vb) composé de la même roche aphanatique que le dyke Va. Ses bords sont francs et irréguliers ; une enclave oblique de marbre blanc, non déformée, est visible en bas. Photo 24 mai 2015.

Fig. 7. - Dykes parallèles de gabbro (dykes G) dans le marbre, au nord de la falaise. Photo 24 mai 2015. Le marbre, à droite, est chargé d'un minéral rosâtre translucide. De la vésuvianite ? Mais du diopside de cette couleur existe aussi dans la région. Ajout 26 oct. 2017. - Il s'agit bien de diopside. Voir cet article de Philippe Belley dans Mindat (Roadcut B).

Fig. 8. - En haut, à gauche, fragment grenu du dyke H ; à droite, fragment du dyke Vb ; en bas, fragment du dyke G, semé de grenats. La pièce d'un dollar canadien vaut 0,80 dollar américain ou 0,74 euro et mesure 26,5 mm de diamètre. (Ajout 28 mai 2015.)
Références
- Louise Corriveau, Architecture de la ceinture métasédimentaire centrale au Québec, Province de Grenville : un exemple de l'analyse de terrains de métamorphisme élevé. Commission géologique du Canada, Bulletin no 586, 2013; 264 pages, doi:10.4095/226449
- Dupuy H., Sharma K.N.M. et al., Carte de la région de Thurso-Papineauville. MÉRQ, MB 89 08, 1989, 1/20 000.
- Hogarth, D.D., Rocks Of The Mason - Buckingham - Mayo Area, With Emphasis On Mesoproterozoic Igneous Types. Ministère des Ressources naturelles et de la faune du Québec, GM 63238, 27 pages, 1 carte (1/20 000), 2003. 31G11.
- Donald D. Hogarth ; Michel J.L. Robin, «Strontium In Feldspars Of High-K Proterozoic Igneous Rocks Of The Robitaille Suite, Buckingham, Québec», The Canadian Mineralogist, oct. 2007, v. 45, no 5, p. 1293-1306.
- Jean Lafleur, Donald D. Hogarth, «Cambro-Proterozoic volcanism near Buckingham, Quebec», Revue canadienne des sciences de la Terre, 1981, 18(12): 1817-1823, 10.1139/e81-169. Disponible gratuitement en ligne : http://www.nrcresearchpress.com/doi/abs/10.1139/e81-169#.VTtnAfDQTdo
- A.R. Philpotts, Partie sud-est du canton de Grenville, ministère des Richesses naturelles, Québec, RG-156, 1976, 44 pages, avec une carte (1/12 000).
- Wilson, M. E., Geology of Buckingham, Hull and Labelle Counties, Quebec, GSC, map 1691, 1920, 1/63 360.
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