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jeudi 15 janvier 2015

La caverne Laflèche en 1869


Résumé

Première description de la caverne Laflèche, à Val-des-Monts (Québec), par Grant (1869).
Exploitant actuel
Arbraska Laflèche
Localisation
Près de Wilson's Corner, au nord de Gatineau (Québec) :
255, route Principale - route 307 Nord, Val-des-Monts, Québec J8N 4B7
45.646593, -75.791761
Voir le billet précédent (14 janv. 2015).


Grant, en 1869, a été le premier à fournir une description correcte de la caverne Laflèche, nommée alors la Wakefield Cave. Il a eu la chance de pouvoir l'explorer avant que l'activité humaine, pas toujours déployée de correcte façon, ne la détériore. Le texte de Grant a donc une importance à la fois historique et scientifique.

Les passages que je reproduis ici sont ceux qui concernent la caverne. Pour ne pas trop alourdir le billet, j'ai coupé les considérations de Grant sur l'histoire géologique de la région.

J'avais d'abord été porte à négliger le témoignage de Grant. Une des premières phrases de son texte m'avait fait sursauter :

«At the base of the mountain is a small lake, which discharges into the Gatineau River through a mountain gorge of exquisite beauty.»  (P. 15-16)

Très invitante description. Sauf que la Gatineau est 8 km à l'ouest du lac en question (actuel lac Armida, ancien lac Pélissier), lac qui se vide, par l'entremise du ruisseau Pélissier, dans le lac McGregor, 8 km à l'est de la caverne. Ce dernier lac vide ses eaux dans la Blanche, affluent de l'Outaouais.

Notons aussi que le Pellesier dont parle Grant était plutôt monsieur Pélissier, propriétaire du terrain où se trouvait la caverne. Il a laissé son nom à la caverne, qui a porté aussi autrefois le nom de caverne Pélissier, au lac déjà évoqué, aujourd'hui le lac Armida, et au ruisseau Pélissier qui, lui, a conservé son nom.

Mais c'est assez pinailler ! Ces coquilles mises à part, le texte Grant est plein de détails qui raviront les naturalistes de la région. Il permet de reconstituer l'image de la caverne, encore intacte. Grant décrit les passages, la Grand Chamber, s'étonne de l'absence d'accumulation de gaz carbonique dans l'air de la caverne, parle des des stalactites et des stalagmites, de la calcite à la consistance de fromage qui recouvre les parois (moonmilk, mondmilch ou lait de lune ? – voir Wikipedia, deux fois).

Référence

Grant, J.A., 1869, «Superficial Geology of the Valley of the Ottawa and the Wakefield Cave», Transactions of Ottawa Natural History Society, [22 p.].








mercredi 14 janvier 2015

La caverne Laflèche au fil des ans


Fig. 1. Ancienne entrée de la caverne Laflèche,
11 janvier 2015. Comparer avec la fig. 2.


Résumé

Descriptions et plans de la caverne Laflèche, à Val-des-Monts (Québec).
Exploitant
Arbraska Laflèche
Localisation
Près de Wilson's Corner, au nord de Gatineau (Québec) :
255, route Principale - route 307 Nord, Val-des-Monts, Québec J8N 4B7 (C'est la première fois que je vois une caverne avec un numéro civique...)
45.646593, -75.791761

Suite : billet du 15 janv. 2015.


La caverne Laflèche (Wakefield Cave, caverne Pélissier), au nord de Gatineau (Québec), n'était, de façon inexplicable, jamais apparue au sommaire de ce blogue. En janvier 2015, j'ai eu la chance de la visiter en compagnie de Bernard Lauriol, professeur titulaire au département de géographie de l'Université d'Ottawa. Monsieur Lauriol est l'auteur de travaux nombreux sur les cavernes et l'érosion du marbre (cf. billet du 12 juillet 2012) ainsi que du tout récent livre Eaux, glaces et cavernes, illustré par les photos de Pierre Bertrand (billet du 2 oct. 2014).

Je parlerai prochainement de cette visite guidée ; pour l'instant, je me contente de mettre en ligne différents documents rédigés depuis sa découverte en 1865. Longtemps considérée comme la plus longue caverne du Bouclier canadien, la caverne Laflèche demeure l'une des plus connue et des plus facilement accessible. Elle a pris place dans une colline de marbre de la province de Grenville du Bouclier canadien (plus d'un milliard d'années).

La caverne est aujourd'hui propriété d'Arbraska Laflèche qui organise des visites guidées de la caverne, mais aussi des parcours dans les arbres, des rallyes et offre des «tyroliennes extrêmes» ! Je vous conseille fortement le détour, seul, en couple ou avec les enfants. Vous serez bien accueillis, les guides sont sympathiques et d'un enthousiasme toujours renouvelé.

(Avis de déclaration de conflits d'intérêts : j'ai eu droit à un chocolat chaud et une galette, au chalet d'accueil, après ma visite gratuite, ce qui entache sérieusement mon objectivité.)


Les images...



Fig. 2. Grant (1869)
...


Fig. 3. Grant (1869)
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Fig. 4. Schroeder et Desmarais (1988). La coupe est orientée dans le sens opposé de celle de la fig. 3. On reconnaît l'entrée et la grande chambre au centre de la colline sur les deux représentations.
...


Fig. 5. Modifié d'Arbraska Laflèche (panneau à l'extérieur de la caverne : la photo peut avoir distordue les proportions).
...


... et les textes

Grant : The Wakefield Cave (1869)

Le texte de Grant (1869) sur la Wakefield Cave est trop long pour être reproduit ici. Je trouverai un moyen pour le rendre disponible en ligne. En attendant, j'en extrais pour le blogue les deux gravures qui l'illustrent. (Voir le billet du 15 janvier 2015 pour le texte de Grant.)


Benjamin Sulte (1875) : La Caverne de Wakefield

«En 1875, Sulte avait publié en brochure un récit intitulé la Caverne de Wakefield, comté d'Ottawa [1] ; il y racontait la visite qu'il avait faite de cette caverne située en territoire québécois et connue seulement de quelques citoyens d'Ottawa. Le propriétaire de «cette merveille de la nature», un dénommé Pélissier, était l'un des colons qui avaient commencé à s'y intéresser en 1866-1867. Ces curieux avaient d'abord entrevu au flanc de la montagne «une espèce d'arcade ou de haute porte cochère, terminée par un enfoncement dans le rocher qui présentait à l'intérieur une cave fraîche et éclairée de six pieds de haut sur un carré de quinze pieds.» Quelques-uns de ces curieux, dont le propriétaire du terrain, avaient exploré une partie de la cave par la suite, mais les origines de la caverne étaient restées mystérieuses.

Sulte essaie d'y voir clair. Il commence son récit en décrivant la géologie des Laurentides au pied desquelles se trouve la caverne. Il décrit ensuite la cave. Elle est «propre comme un sou neuf», lavée qu'elle a été par le travail des eaux qui en ont fait un passage jadis avant de former le lac Pélissier [2] qui dort deux cents pieds plus bas entre de hautes montagnes, tandis qu'un autre lac se cacherait sous la caverne, dans un passage inférieur, avant de se déverser dans le lac Pélissier. Les fées et les loups-garous n'y ont eu rien à faire comme certains l'avaient cru...» (Texte tiré de Dionne ; 2000.)

Notes ajoutées

[1] Montréal, la Compagnie Burland-Desbarats, 1875, 28 pages.
[2] Le lac Armida, au pied de la colline qui héberge la caverne Laflèche, s'est donc déjà appelé le lac Pélissier, comme nous l'avons vu plus haut. La caverne Laflèche est dans de nombreuses source anciennes nommée caverne Pélissier.


Béland (1955, p. 75-77) : la Caverne Laflèche

«La caverne Laflèche, à un mille et demi au nord de Wilson Corners est l'une des attractions touristiques du pays. Elle est située près d'un petit lac, dans un banc de calcaire [marbre] Grenville. Le calcaire est rempli de fragments de gneiss et de pegmatite de toutes formes et grosseurs auxquels les exploitants de la caverne attribuent des noms et des origines des plus fantaisistes. [Note. – Il s’agit des exploitants de l’époque (1955), et non pas des exploitants actuels !]

L'entrée de la caverne, à 100 pieds environ au-dessus du niveau du lac, donne sur un couloir qui s'élargit progressivement en une chambre mesurant une centaine de pieds de longueur par vingt pieds de largeur. La voûte, au point le plus élevé, doit être à une vingtaine de pieds au-dessus du plancher, et on y voit poindre des racines d'arbres. Cette chambre se prolonge à son autre extrémité par un couloir tortueux qui aboutit à un puits vertical dont la profondeur est de 95 pieds. Le long des parois s'ouvrent de petites niches et des couloirs très étroits, à demi remplis de graviers bien triés d'origine fluviatile. Le fond du puits est rempli d'eau mais on y distingue l'ouverture d'un couloir en direction du lac et qui communique probablement avec ce dernier car la mare d'eau au fond du puits monte et baisse en même temps que le niveau du lac.

Les parois des couloirs et ouvertures sont lisses : on y remarque ici et là des revêtements et des cordons stalactitiques. Les seules aspérités considérables sont des fragments de gneiss qui pendent des voutes ou font saillie le long des murs.

Lors de sa découverte en 1865, la caverne était à demi remplie de graviers, et les couloirs étaient presque complètement obstrués. On a depuis dégagé les principaux couloirs et installé un système d'éclairage et des escaliers permettant de parcourir la caverne en toute sécurité. La longueur totale des couloirs accessibles, y compris la grande chambre mais non le puits vertical, est d'environ 400 pieds.

Cette caverne a été évidemment creusée par les eaux qui s'infiltraient le long des joints et des fissures et dissolvaient lentement le calcaire. Les premières cavités furent occupées et agrandies par une rivière souterraine qui y amena des sables et des graviers. Les couloirs furent obstrués quand le niveau de base de la rivière souterraine fut élevé, au moment sans doute où des cours d'eau gonflés par la fonte des glaciers empruntaient la vallée du petit lac pour se rendre à la mer Champlain. La caverne serait pré-Champlain, et probablement pré-glaciaire.»


Hogarth (1962)

Fig. 6. Hogarth (1962). Les stalactites sont les cordons stalactitiques de Béland (1955).
...


Schroeder et Desmarais (1988) : avec la mer de Champlain...

«Avec 402 mètres de développement, la Caverne Laflèche est la plus longue grotte connue du Bouclier canadien. Elle est située au nord d'Ottawa dans une petite lentille de marbre entourée de gneiss de la province de Grenville, région qui a été couverte par les inlandsis du Pléistocène. La morphologie de la grotte suggère qu'elle est apparue par dissolution en régime noyé, bien qu'elle soit aujourd'hui inactive et perchée au-dessus de la nappe aquifère. Elle a ensuite fonctionné comme un piège en contact avec l'extérieur par 4 ouvertures perchées au sommet des versants et a été complètement colmatée par des dépôts détritiques qui ont été ensuite partiellement évacués. Ces sédiments consistent en sables divers, graviers et blocs stratifiés, qui ont été injectés dans la grotte en 3 phases à caractère glaciaire ou fluvioglaciaire. La dernière phase détritique est concomitante de la transgression marine postglaciaire datée dans la région à 12 200 ans. Une importante encoche de dissolution horizontale découverte dans la grotte à 239 m a.n.m. est attribuée à cette mer transgressive -- dite de Champlain --, relevant ainsi son niveau local de 26 mètres. Enfin durant l'Holocène, les eaux d'infiltration ont surtout construit des coulées calcitiques interstratifiées de sables grossiers, ce qui les rend très vulnérables à la gélivation fort efficace depuis le creusement d'une galerie artificielle à la base du réseau.» (Résumé de l'article.)


Schroeder (2004) : sans la mer de Champlain

(Mon résumé ; les éléments trop évidents décrits dans les autres textes ne sont pas repris ici.)

La caverne est composée de deux parties étagées réunies par un puits de 20 m de haut. Un réseau de conduits communique avec un plan d'eau au nord. Une encoche de dissolution horizontale à 239 m d'altitude montre que la caverne a déjà été occupée par un plan d'eau (un lac)*.

Chronologie
Vers 25 000 ans BP (fin du Wisconsinien moyen)
Création et remplissage de la caverne : les eaux sous pression à la base de l'inlandsis dissolvent le marbre par des joints et des failles. Il existe un réseau de fractures subverticales N-S et un réseau subhorizontal : le premier sert de patron pour le puits et un dôme au dessous de la grande salle tandis que le second contrôle la géométrie des conduits et des galeries) ; lorsque la pression diminue, les sédiments glaciaires s'accumulent.
Avant 11 000 ans BP
Les eaux sous-glaciaires creusent le plafond et créent des chenaux de voûtes avant, leur pression augmentant, de nettoyer la caverne de ses dépôts glaciaires.
La caverne est envahie par les eaux d'un lac glaciaire qui a précédé la mer de Champlain.
Vers 11000 ans BP
Mer de Champlain (qui n'atteint pas le site)*.
8400 ans BP
Injection de dépôts fluvio-glaciaires extérieurs par un flot de boue.

* Schroeder a donc abandonné son hypothèse de 1988 selon laquelle la mer de Champlain aurait envahie la caverne. Il attribuait à cette invasion l'encoche des 239 m.


Bernard Lauriol (2015)

Selon Bernard Lauriol (comm. personnelle, 2015), la caverne date du dernier interglaciaire, le Sangamonien (110 000 - 130 000 ans). Plus de détails dans un autre billet.


Références

  • Béland, René, Région de Wakefield : rapport final. MRNQ, DP-461, 1977 (rédigé et remis au Ministère en 1955), 91 p., avec une carte (1/63 360).
  • Dionne, René, Histoire de la littérature franco-ontarienne – Tome II, Les Éditions du Vermillon, Ottawa, 2000, pp. 95-96 (pagination d’après une épreuve préliminaire du livre).
  • Grant, J.A., 1869, «Superficial Geology of the Valley of the Ottawa and the Wakefield Cave», Transactions of Ottawa Natural History Society, [22 p.]. La partie consacrée à la Wakefield Cave commence à la p. 14.
  • Hogarth D.D., «A Guide to the Geology of the Gatineau-Lièvre district», in : The Canadian Field-Naturalist, vol. 76, no 1, p. 1-55, janv.-mars 1962.
  • Jacques Schroeder, «Les cavernes : un patrimoine gravé dans le temps», in : G. Prichonnet et M.A. Bouchard, Actes du premier colloque du Patrimoine géologique du Québec, Montréal, 8-9 sept. 2000, MRNQ, MB 2004-05, 2004, p. 77-84.
  • Jacques Schroeder & Luc Desmarais, «Morphologie et sédiments de la plus grande grotte du Bouclier canadien : la Caverne Laflèche, Québec», Annales de la Société géologique de Belgique [En ligne], vol. 111 (1988), fascicule 1 (Sédimentologie karstique), 173-182 URL : http://popups.ulg.ac.be/0037-9395/index.php?id=314

samedi 23 juin 2012

Cavernes et glaces


Photo © Jean-Louis Courteau, 2012. Entrée de la caverne de Morin-Heights.


Jean-Louis Courteau découvre des cavernes. (Bon, il ne fait pas que ça. Il est aussi peintre et photographe, il écrit (lien) et fait de la plongée sous-marine (lien), parle à l'oreille des requins (lien). Mais je m'en voudrais d'insister sur ces à-côtés de peur de déprimer mes lecteurs, déjà rares en nombres et qui se sentiraient aussi du coup bien rares en talents. Sans compter les atteintes à mon propre moral ! Retournons donc à la motivation géologique qui a conduit à la rédaction de ce billet.)

Comme je le disais, monsieur Courteau, entre autres, découvre des cavernes. Celle-ci par exemple (lien), près de Morin-Heights. (Claustrophobes et arachnophobes s'abstenir.)

Il s'agirait ici d'une (re)découverte, la caverne étant probablement déjà connue. Elle a été creusée dans un marbre semé d'inclusions résistantes à l'érosion. C'est une caverne active, c'est-à-dire que l'eau y circule toujours.

La photo au début du billet montre la perte (l'endroit où un cours d'eau s'engouffre dans la caverne) ; la résurgence, l'endroit où l'eau reparaît à l'air libre, «se trouve en bas de la montagne», dixit monsieur Courteau. Voyez l'opportunisme propre à l'eau qui cherche toujours la pente la plus facile. Quelle montagne me direz-vous ? Là, vous m'en demandez trop. Adressez-vous à l'inventeur (c.-à-d. le découvreur) de la caverne qui se montre plutôt avare en précisions topographiques... 


Photo © Jean-Louis Courteau, 2012. Caverne de Morin-Heights : le plafond est semé d'inclusions résistantes à l'érosion ; l'eau dissout le marbre, révélant peu à peu les «grumeaux» (granite, gneiss ou quartzite) plus tenances. 


La photo précédente nous montre, en confiné et sous un toit, l'équivalent de ce qui se passe à l'air libre sur les rives de la Gatineau (voir ces billets dans le présent blogue : lien général et lien vers un billet particulier) : l'eau dissout le calcaire cristallin (marbre), laissant les enclaves plus dures dont la roche est semée surgir peu à peu et se détacher (photo suivante).


Marbre semé d'inclusions que l'érosion par l'eau courante met au jour et libère peu à peu (clapier). Île Marguerite à Gatineau. Photo © Henri Lessard, juin 2010.


La caverne de Morin-Heights a quelque chose en commun avec la chapelle Sixtine : le meilleur est au plafond. Celui de la caverne a été ouvragé (ça se dit ?) par le clapotis (hypothèse personnelle). L'eau qui doit donc, à l'occasion, atteindre un niveau plus élevé et peut-être, de courts moments, remplir le conduit en entier.


Photo © Jean-Louis Courteau, 2012. Caverne de Morin-Heights : vue du plafond en marbre ouvragé.


Gatineau et Morin-Heights : naissance au frais
À Morin-Heights comme dans la région de Gatineau, c'est le même marbre grenvillien, vieux de plus d'un milliard d'années, que l'on rencontre (Géolo-chronologie). La caverne de Morin-Heights ne doit pas dépasser en âge la caverne Laflèche, au nord de Gatineau, la plus grande du Bouclier canadien, dont le développement remonterait à environ 25 000 ans – ce qui signifie qu'elles seraient nées toutes deux «au frais», sous la glace, durant la dernière glaciation (lien vers article sur la caverne Laflèche), par l'action d'eaux circulant à la base du glacier qui recouvrait le continent (inlandis).*


* NOTE, ETC.
Voir aussi, à propos de la caverne Laflèche et de l'origine de certaines autres cavernes du Québec, ce document :
  • Jacques Schroeder, «Les cavernes : un patrimoine gravé dans le temps», dans : G. Prichonnet et M.A. Bouchard (éd.), Actes du premier colloque du Patrimoine géologique du Québec, Ressources naturelles Faune et Parcs, Québec, MB 2004-05, 2004, p. 77-84.
Et, pour finir, un lien vers une description de la caverne Lusk, autre caverne active creusée dans le marbre, dans le parc de la Gatineau.


Photo © Jean-Louis Courteau, 2012. Caverne de Morin-Heights