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dimanche 1 avril 2012

Hors sujet : capsule et résilience

Je reviens sur le sujet de mon petit bouchon de Kanata.

Depuis plus d'un an, j'observe ses pérégrinations sur une surface rocheuse exposée aux orages, aux bourrasques, à la neige, aux gels et aux dégels, exposée, dis-je, à la fureur des éléments.

Or, en 16 mois, cette petite capsule exposée aux orages, aux bourrasques, aux, etc., est demeurée soit obstinément fixe, soit s'est contentée de translations de quelques dizaines de centimètres pour, à nouveau, prendre non moins obstinément racine.

Témoignage, ces photos :

4 décembre 2010. Vue vers le sud.

 26 mars 2011. Vue vers le NW. 
Un hiver entier n'a rien changé dans la position de la capsule.

 2 avril 2011. Vue vers le NW. 
Aucun changement.

 7 juillet 2011. Vue vers le SE. 
Le bouchon (indiqué par le X noir, dans le quartier supérieur droit) a basculé sur le dos et s'est poussé de quelques dizaines de centimètres (gros plan plus bas). Le centre de la photo correspondant à la position du bouchon le 2 avril 2011. 

24 septembre 2011. Vue vers le SE. 
Le bouchon est indiqué par le X blanc. Nouvelle migration du bouchon, vers l'ouest. 
La boussole est la bienvenue, après tant de dérives !

31 mars 2012. Vue vers le SE. 
Bilan d'un automne et d'un hiver : néant.


Quand on examine plus attentivement certaines photos, on constate que de minuscules cailloux et de non moins microscopiques grains de sable n'ont pas davantage bougé. Je vous laisse constater la chose par vous-même :

 De haut en bas : 4 décembre 2010, 26 mars 2011, 7 juillet 2011 et 31 mars 2012. 
Les deux premières photos permettent de constater que trois mois d'hiver, les chutes de neige et la fonte de la couche accumulée ont tout juste réussi à modifier la disposition des grains de sable qui environnent la capsule.


La prochaine fois que l'on vous parlera de la «puissance des éléments», pensez à la capsule de Kanata.

Mieux qu'un roseau dans la tempête, un bouchon rouillé oublié sur une surface rocheuse plate, symbole de la résilience des petites choses !

samedi 26 mars 2011

Hors sujet : Insignifiance de l'hiver


Article remis en page le 20 juin 2017.


Longtemps, je me suis demandé ce qui pouvait bien se passer l'hiver sous la couverture de neige.

Depuis aujourd'hui, je sais : il ne se passe rien, strictement rien, nada : rien du tout.

En somme et en trois mots : trois fois rien.



Kanata Town Centre Core Park, Ottawa, 4 décembre 2010.


Kanata Town Centre Core Park, Ottawa, 26 mars 2011.


Les deux photos ci-haut ont été prises à quatre mois d'intervalle (début décembre 2010 et fin mars 2011), avant les accumulations de neige et après leur départ (qu'on espère définitif).

L'endroit, le sommet d'une colline, est exposé aux vents, aux intempéries de toutes sortes (pluie, verglas, neige), aux gels et aux dégels.

Or, tous ces facteurs dont l'association, l'addition et la conjugaison réussissent à enfiler le cortège habituel des désagréments de l'hiver (depuis la branche qui cède sous le poids du verglas jusqu'à l'embâcle qui fait déborder une rivière en passant par la grippe saisonnière) n'ont pu, même en disposant de seize semaines, remuer d'un poil de millimètre une simple capsule rouillée de bouteille de bière ou de boisson gazeuse.

Quand on examine plus attentivement les photos, on constate que de minuscules cailloux et de non moins microscopiques grains de sable n'ont pas davantage bougé. (Je vous laisse constater la chose par vous mêmes.)

Il y a sûrement une morale à tirer de tout ça. J'ignore encore laquelle.


Ajout 27 mars 2011 : voyons de plus près

Détails 1.

Détails 1. - Haut : 4 déc. 2010 ; bas : 26 mars 2011.
Il me semble que le cailloux en bas à gauche a bougé ; heureusement, le mouvement ne s'est pas produit pendant que le prenais l'une de ces photos. Les différences dans l'éclairage et la perspective compliquent la comparaison entre les deux documents. La patine de rouille de la capsule, après quatre mois sous la neige, semble avoir évoluée.


Détails 2.
Détails 2. - Haut : 4 déc. 2010 ; bas : 26 mars 2011.
Même remarque concernant l'éclairage et la perspective. Une étude attentive de ces deux photos permet de déceler quelques millimétriques différences dans la position de certains grains de sable. 

Voilà le résultat de quatre mois d'hiver...