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jeudi 15 février 2018

Deux parutions sur l'histoire de la région.


Saviez-vous qu'avant Gatineau, il y avait eu... Gatineau ? Que pourriez-vous nous dire sur l'homme au nœud papillon qui aimait trop papillonner ? Deux parutions sur l'histoire de la région arrivent en librairie pour vous en apprendre plus sur ces questions. (Liens vers les maisons d'édition à la fin de la description de chaque titre.)



À l'ombre du moulin : une enfance à Gatineau (1934-1948)

Bernard Lacroix


Natif de Hull, Bernard Lacroix arrive à Gatineau en 1934 à l'âge d'un an et grandit dans le secteur de la rue Saint-André, alors surnommé « la cour du moulin », dans une des maisons de la Canadian International Paper (C.I.P.). Il y coule une enfance heureuse et se considère privilégié comme jeune garçon de pouvoir s'épanouir dans un environnement encore à l'état sauvage, à proximité de la belle et grande rivière des Outaouais, située à quelques centaines de pas de la maison.

L'usine de papier de la C.I.P. était omniprésente. « C'était comme une toile de fond. On savait qu'elle était là, mais on l'oubliait, on vivait avec elle, on fonctionnait avec elle. On avait la sensation qu'on lui appartenait, mais aussi qu'elle nous appartenait. Comme si on en avait possédé des parts. Virtuelles, bien sûr! »

Retraité de l'Université d'Ottawa depuis 1994, Bernard Lacroix a voulu raconter à sa façon son vécu dans une minuscule partie de la grande ville qu'est devenue Gatineau, et faire revivre un quartier disparu.

Société Pièce sur pièce, 2018, illustré, 132 pages, 14 $
ISBN 978-2-9813528-1-1





Tuxedo Kid : la beauté du diable

Raymond Ouimet


Voleur de moutons, coureur de jupons, avorteur amateur, voleur de banque… Léo-Rhéal Bertrand est un individu peu fréquentable. Il a pourtant tout pour réussir dans la vie: beauté, charisme, débrouillardise et sens de la musique. Depuis son adolescence, il fait résonner les cordes de son violon et le cœur des jeunes femmes dans les soirées dansantes.

Lorsque sa première épouse meurt noyée dans un étrange accident d'automobile, il réussit à semer le doute sur sa ­culpabilité. Pourra-t-il s'en sortir lorsqu'il sera accusé du meurtre de sa seconde femme, décédée dans l'incendie du chalet où le couple se trouvait pour un séjour de chasse ? Tuxedo Kid, cet homme qui se présente tiré à quatre épingles lors de son procès, a plus d'un tour dans son sac.

Raymond Ouimet fait revivre, avec sa plume vivante et efficace, le rythme endiablé du Québec des années 1930 aux années 1950, tout en se livrant à une enquête détaillée de ce qui fut l'une des affaires criminelles les plus médiatisées de l'époque.

Septentrion, 2018, illustré, 168 pages, 19,95 $
ISBN 9782894489178

Raymond Ouimet a travaillé dans de nombreux domaines : il a été conseiller municipal, président d'un centre d'archives et chroniqueur en histoire. Fondateur de la revue d'archives, d'histoire et de patrimoine Hier encore, il a publié au Septentrion L'Affaire des Crucifiés et Catherine de Baillon.

samedi 11 février 2017

Carte postale : le pont couvert de Gracefield, 1948




Le pont couvert de Gracefield sur la Gatineau, QC, carte postale, s.d. (cachets de la poste 27 et 29 juillet 1948).

À l'endos de cette carte postale, l'expéditeur nous donne les précisions suivantes : «Ceci est le plus long pont couvert de la Province. - Mais il a entièrement brûlé il y a deux semaines.» Deux cachets estampillent la carte (bureau de poste de Gracefield, à l'endos, 27 juillet 1948, et de Saint-Lazare-de-Vaudreuil, sur le devant, 29 juillet - on avait déjà inventé le concept de traçabilité à l'époque !)

Comme on trouve pas la date exacte du sinistre dans Internet (voir ce blogue sur les ponts couverts du Québec) ou ailleurs (dernier paragraphe du billet), nous pouvons maintenant dire avec quelque assurance que le pont a brûlé dans la première moitié de juillet 1948.

C'est bien la première fois que je fais œuvre d'historien !... Bon, suffirait d'aller consulter les journaux de l'époque pour avoir la date exacte. Y a-t-il des volontaires ?

La carte postale est tirée d'un lot de photos et documents que je tiens de mes parents (voir ce billet). L'expéditeur des cartes était mon futur paternel qui écrivait à sa future qu'il allait épouser l'automne 1948 et qui ne savait pas qu'elle était ma future mère. Ceci pour la (très, très) petite histoire et pour situer les choses.

Le pont de Gracefield, dit aussi pont de Northfield, s'écroule en 1929, quatre ans après son inauguration. Reconstruit en 1930, il est l'objet de réparations urgentes en 1942 et 1946. En 1948, il est détruit par le feu. Le pont de fer actuel, construit 1956, s'est partiellement effondré en 1981. Depuis, il est interdit aux poids lourds. (Adapté de L'Autre Outaouais : guide de découverte du patrimoine, de Manon Leroux, Société Pièce sur pièce, p. 394.)

Le pont a été reconstruit d'août 2013 à septembre 2015 et rebaptisé pont Alexandre-Martin.


jeudi 1 mai 2014

Rencontres du patrimoine


Cliquer sur les images pour les afficher à leur pleine grandeur.





jeudi 17 octobre 2013

RENCONTRES DU PATRIMOINE OUTAOUAIS


3-4 MAI 2014, à Gatineau


APPEL DE COMMUNICATIONS


La Société Pièce sur pièce, en collaboration avec la Ville de Gatineau, organise au printemps 2014 un événement autour de l’histoire et du patrimoine de l’Outaouais. Les Rencontres du patrimoine rassembleront les amoureux de l’histoire et du patrimoine de tout l’Outaouais, amateurs et professionnels, pour une durée de deux jours, à Gatineau.

SECTEURS D’ACTIVITÉS TOUCHÉS

Histoire locale et régionale ; patrimoine matériel (mobilier et immobilier) et immatériel ; muséologie ; archéologie ; archives ; généalogie ; urbanisme lié au patrimoine.

TYPES DE PRÉSENTATION

Les sujets proposés doivent avoir un lien direct avec l’histoire de l’Outaouais, ou indirect dans le cas d’un thème fort de l’histoire outaouaise (ex. : industrie forestière, commerce des fourrures, etc.).
Communication classique : Une présentation d’une durée de 20 à 30 minutes, suivie d’une période de questions. Il est suggéré, mais non obligatoire, d’avoir un volet visuel (Powerpoint ou autre) à la présentation.
Communication courte : Une présentation plus courte (10-20 minutes) et moins formelle qui vise à faire connaître un projet de recherche, de restauration, de mise en valeur en cours.
Panel : Une formule regroupant plusieurs intervenants autour d’un thème. Chaque intervenant fait une brève communication, après quoi les intervenants discutent sous la direction d’un animateur et répondent à ses questions et à celles du public. Certains panels seront formés par les organisateurs, d’autres peuvent être proposés par les participants.

DIRECTIVES POUR LES PROPOSITIONS

Pour soumettre une proposition de communication, vous devez faire parvenir à la Société Pièce sur pièce un résumé d’une page (250-500 mots) qui fournisse un bon aperçu du contenu et de la forme de votre présentation. La proposition devra nous parvenir par courriel ou par la poste. Les éléments suivants devraient y figurer :

  • Titre (même s’il est temporaire)
  • Plan sommaire
  • Portée géographique (village, MRC, région touchés)
  • Portée temporelle (période couverte)
  • Éléments visuels, le cas échéant
  • Matériel nécessaire (écran pour Powerpoint, projecteur, etc.)
  • Langue de la communication (français ou anglais)
  • Quelques lignes sur le présentateur
  • Coordonnées du présentateur

CRITÈRES D’ÉVALUATION

Les propositions de communications seront évaluées par un comité en janvier 2014. Les critères utilisés seront :
  • Nouveauté
  • Lien fort avec l’Outaouais, son identité, son passé
  • Qualité de la proposition
  • Pertinence du sujet pour un public large

Date limite de remise des propositions : 20 décembre 2013

Envoyer à : info@piecesurpiece.ca
ou
Société Pièce sur pièce
87, rue des Églantiers
Gatineau (Québec) J8Y 6K9

Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec Manon Leroux à l’adresse info@piecesurpiece.ca, ou par téléphone au (438) 381-6264.






- 30 -
Je ne fais que relayer l'information. Je ne fais pas partie des organisateurs de l'événement et je n'en sais pas plus que ce que la lecture de ce communiqué m'a appris. H.L.

samedi 8 décembre 2012

L'AUTRE OUTAOUAIS - Lancement réussi


C'était le lancement jeudi dernier de L'Autre Outaouais : guide de découverte du patrimoine, de Manon Leroux.

J'en suis ressorti avec une brique de 608 pages entre les mains. Quand on parle de patrimoine, une brique n'est jamais de trop !


(Le site web de la Société Pièce sur pièce donne la liste des librairies où le livre est disponible.)


Couverture : La famille de Philemon Wright, guide amérindien en tête, 
en route vers Hull sur la rivière des Outaouais, hiver 1800, par Jacquie Jeanes.


On demeure ébahi quand on pense à la masse de documents et d'informations qu'il a fallu recueillir, assimiler et synthétiser pour rédiger cet ouvrage. C'est littéralement, l'Outaouais en détail et dans sa totalité.

«L'auteure Manon Leroux a parcouru l'Outaouais et rencontré de nombreux spécialistes de l'histoire locale, dont les témoignages sont venus s'ajouter aux sources existantes. Prenant la forme d'un guide touristique bien structuré, le livre est aussi une histoire de la région ancrée dans le territoire.» (Site web de la Société Pièce sur pièce.)

Un tel guide est réussi quand il ravi le grand public et réussit à surprendre le spécialiste. De ce point de vue, c'est réussi. Je me fonde sur les dires d'un spécialiste pour cette information. Déduisez-en que je fais partie de la cohorte des lecteurs ravis – ce qui ne m'a pas empêché d'être surpris à plusieurs reprises par ce que je découvrais !

Je n'en suis pas très loin dans ma lecture (je vais d'un chapitre à l'autre) et je viens tout juste de (re)découvrir le quartier où j'ai grandi (Val-Tétreau). Un bon livre est comme une bonne soupe ; une cuillerée suffit pour savoir que tout le chaudron est savoureux !

Bref, c'est un guide touristique avec de la profondeur : le territoire, le patrimoine bâti, l'histoire, les personnages... Des encadrés s'attardent sur des personnages, des événements, des faits de société.

On a pensé au bien-être et au confort du lecteur : un très pratique système d'annotations dans les marges facilite les sauts d'une section à l'autre pour suivre un thème et la description de chaque ville et village est précédée d'un «Qui ? Quand ? Pourquoi ?» qui cadre tout de suite l'information qui suivra.

«Aspiré par la capitale fédérale, l'Outaouais, au nord de la Grande Rivière, voit son passé s'estomper. Des traces en subsistent toutefois, plus nombreuses qu'on ne le croit, dans une contrée diverse et magnifique. L'autre Outaouais se veut une invitation à tourner le regard vers elles, à les débusquer, et à retisser le lien entre ville et campagne. Guide de voyage pratique mais aussi référence historique, il est un outil essentiel pour qui s'intéresse à l'histoire et à l'identité de la région, et offre des clés utiles pour la comprendre, la protéger et l'aimer.» (Site web de la Société Pièce sur pièce, lien plus bas.)

«Comprendre, protéger et aimer» : qui dit mieux ?


Le livre
Manon Leroux, L'autre Outaouais : guide de découverte du patrimoine, Société Pièce sur pièce et Société d'histoire de l'Outaouais, ISBN 978-2-9813528-0-4, 608 pages, 30 $

Le site web de la Société Pièce sur pièce donne la liste des librairies où le livre est disponible.

Voir cette entrevue avec Patrick Voyer dans La Revue (Info07) : «(Re)découvrir l'Outaouais de fond en clocher!».


samedi 24 novembre 2012

L’AUTRE OUTAOUAIS – Lancement


Note : je ne fais que relayer l'information. 
Pour renseignements, voir le communiqué dont je reproduis ici l'image et le texte.



INVITATION


La Société Pièce sur pièce est heureuse de vous inviter au lancement du livre

L’AUTRE OUTAOUAIS
GUIDE DE DÉCOUVERTE DU PATRIMOINE
de Manon Leroux


Guide de voyage pratique mais aussi référence historique, L’autre Outaouais se veut une invitation à tourner le regard vers les traces du passé de l’Outaouais, à les débusquer dans une contrée diverse et magnifique. Outil essentiel pour qui s’intéresse à l’histoire et à l’identité de la région, il offre des clés utiles pour la comprendre, la protéger et l’aimer.


Le jeudi 6 décembre 2012, de 17h30 à 20h
La Filature, 82, rue Hanson, Gatineau (secteur Hull)
DJ : Vincent Leblanc | Vin et cidre de l’Outaouais
Livre en vente sur place | Info : piecesurpiece@gmail.com

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Voir aussi (dans ce blogue), ce billet.

mardi 1 mai 2012

Pièce sur pièce



La société Pièce sur pièce (SPSP) a pour mission la diffusion, la recherche et la promotion de l'histoire et du patrimoine de l'Outaouais.

Cette entreprise semble être née d'un certain sentiment d'urgence ou de nécessité. Voir à ce propos cet article tiré de la revue Développement Social (DS) :

«La région étant presque absente du radar touristique et culturel québécois, méconnue de la province comme de sa propre population, son patrimoine et son histoire courent, dit-elle [Manon Leroux, de la SPSP], le risque de disparaître sans bruit, ou encore d’être piétinés par l’étalement urbain, qui gruge de plus en plus de municipalités rurales en périphérie de Gatineau.»

SPSP prépare un Guide de l'Outaouais. Le projet est bien avancé : affaire à suivre, donc. Mais déjà, vous pouvez aller visiter leur page Facebook.