dimanche 14 novembre 2010

Double annonce

Broutures concaves dans le grès de Nepean (Cambro-Ordovicien), au parc du lac Beauchamp, à Gatineau, QC. (13 nov. 2010)

Bref mais non moins double message, riche d'un incontestable arrière-goût (puisqu'il vous invite à aller prendre connaissance de la mise à jour d'un vieux billet*) assorti d'un avant-goût prometteur (puisqu'il sert à annoncer mon intention de revenir, sinon sur tel ou tel sujet, du moins à un certain endroit, soit le parc du lac Beauchamp, à Gatineau).

* Voyez «Ajout» à la fin de cet ancien billet.

dimanche 7 novembre 2010

Chiche : du gaz de schiste (2)


La télé de Radio-Canada (Gatineau-Ottawa) devrait présenter le 8 novembre un reportage sur les gaz de schistes dans la région d'Ottawa.

Voir le Téléjournal Ottawa-Gatineau, animé par Michel Picard, entre 18 h et 19 h.

Mais, auparavant, vous pouvez jeter un coup d'œil à mon billet consacré au même sujet (lien).

AJOUT (8 novembre 2010)

Le reportage a été diffusé (au début du téléjournal). Au programme (résumé personnel) : une «eau gazeuse» qui s'enflamme, à Vars ; l'exploitation de gisements de gaz de schistes pourrait débuter d'ici 5 ans dans la région de Sarnia ; la Commission géologique de l'Ontario publiera un rapport sur le potentiel du sous-sol de la province dans trois ans ; les environnementalistes du Conseil canadien demandent un moratoire national.

Trois ans, c'est long ! On peut se demander où en sera la controverse sur la question dans trois ans au Québec. L'Ontario bénéficiera de l'expérience (bonne ou mauvaise) de sa voisine...

Un bon reportage, hélas trop court. De quoi éveiller la curiosité (ou l'inquiétude).

Une seule petite critique : on parle de roches ou formations schisteuses, et non «schistiques».

Carte © Téléjournal Ottawa-Gatineau (capture d'écran). La zone rouge à l'est d'Ottawa correspond à peu près au «Main down-dropped block» que j'évoquais dans mon billet du 9 sept. 2010.

Anniversaire

L'esquisse...
Croquis réalisé in situ pour l'interprétation d'une photo (voir ce billet). (Croquis 22 mai 2000 ; comme je fais allusion à de vieilles choses plus bas...)



Ce blogue a un an aujourd'hui.

J'ai pourtant le sentiment de le traîner depuis très longtemps. Peut-être parce que je plonge souvent la main dans mes archives pour l'alimenter (voir croquis et photo).

Et puis, peut-on s'intéresser au Précambrien et ressentir une continuelle impression d'immédiateté ?

Plus sérieusement, voici quelques lignes dans le genre bilan, puisqu'un anniversaire est sensé nous inviter à ce genre d'exercice :

1) Le projet que j'avais au début de couvrir tous les aspects de la géologie de l'Outaouais a très vite dévié. Il faudrait, pour arriver à un résultat raisonnablement exhaustif, beaucoup de temps et une volonté pédagogique qui m'échappe. (C'est bien malgré moi que j'adopte souvent un ton professoral qui m'irrite autant à la rédaction qu'il me consterne à la relecture. Les passages du genre «le calcaire est une roche formée...» ou «la dernière glaciation, qui s'est achevée il y a...» m'exaspèrent. Il n'y en aura plus, ou de moins en moins.) Après quelques billets, je me suis cantonné aux choses qui m'intriguent, m'amusent ou me dépassent. Dans ce dernier cas, un billet est un toujours un appel à l’aide déguisé : «Quelqu’un aurait-il l'amabilité de me dire si j’explique bien ce phénomène ?» Jusqu’ici, aucune réponse n’est venue, mais voir à ce sujet le troisième point de ce bilan. Bref, s'il faut absolument que j'entretienne un blogue (comme si ça manquait sur terre !), je ne vais pas me casser la tête à en tenir un qui m'embête ;

2) En conclusion, ce blogue n'est pas un traité de géologie, outaouaise ou non. Il est devenu, par la force des choses, mon carnet de notes personnelles : pas du tout exhaustif dans ses ambitions, et très subjectif, autant dans le choix des sujets traités que dans la façon de les aborder ;

3) De façon générale, un blogue est un moyen de communication incomparable qui finit paradoxalement par entretenir chez son auteur un solide sentiment de solitude. La première personne qui a prêché dans le désert était l'ancêtre de tout les blogueurs. Ce fondateur méritait-il meilleure audience ? Vaste question... ;

4) Finalement, et ceci explique peut-être cela, tenir un blogue empêche d'explorer ceux des autres : chaque blogueur est un lecteur potentiel de moins... Je ne peux suivre assidûment qu'un petit nombre de blogues. Au prix de nombreuses lectures en diagonale, hélas.

À la prochaine !...

... et la réalité
(Photo 22 mai 2000)

jeudi 4 novembre 2010

Retour à Low

Lac Sainte-Marie, vu depuis le barrage Paugan, à Low (QC). L'intérêt géologique de la photo est nul : rendez-vous plutôt au billet dont le lien est donné plus bas. Les reflets du ciel sur à la surface de l'eau donne (faussement) l'impression que le lac-réservoir est peu profond. (Juillet 2010)

J'ai ajouté quelques lignes et une photo à un ancien billet sur le marbre et le gneiss en contact, sous le barrage Paugan, à Low.

Voir «Ajout», à la fin du billet en question.

mardi 2 novembre 2010

Le canular du calmar

Quiconque s'essaie à la géologie ou la paléontologie s'expose cent fois plutôt qu'une à la plus humiliante des déconvenues : l'erreur d'identification.

Un minéral pris pour un autre, un fossile vu sous tel (mauvais) angle, un échantillon trop vite classé dans une famille loin de la sienne légitime, l'expérience est chaque fois mortifiante. Encore heureux quand l'auteur de la méprise est le seul témoin de sa bévue .

Mais pourquoi vous parler de ça ?

Voyez cet article du Devoir : «Pas de fossile géant dans le cap Diamant».

Véritable photographie de la véritable coquille d'un véritable céphalopode (sauf erreur de votre serviteur), ancêtre incontestable du calmar et du poulpe. Calcaire de l'Ordovicien, parc Brébeuf, Gatineau, QC ; le bloc de calcaire a sans doute été déplacé de son site d'origine. (Photo nov. 2007)