mardi 9 juin 2015

Pêche aux céphalopodes à Val-Tétreau



Fig. 1a. Segment de l'orthocône d'un céphalopode découvert en creusant le sous-dol d'une maison du quartier Val-Tétreau, à Gatineau (Québec). Âge : Ordovicien moyen (env. 465 millions d'années). Largeur du cône env. 8 cm. J'ignore si un spécimen de cette taille est exceptionnel dans la région. Photo Rémi Lemieux (blogue «En usant mes bottines...»), juin 2015.


Ce qui est bien aujourd'hui, c'est que tout le monde est au moins aussi savant que Wikipedia. Pourquoi se casser la tête à rédiger un texte exhaustif puisque vous savez déjà (virtuellement) tout sur le sujet (qu'importe le sujet). En conséquence, je n'ai pas besoin de vous apprendre que les céphalopodes forment l'une des nombreuses classes de l'embranchement des mollusques. Les pieuvres, calmars, seiches et autres nautiles appartiennent à cette population apparue dans les mers de la fin du Cambrien il y a 500 millions d'années. C'est dire que les céphalopodes ont toutes les raisons de regarder de haut les nouveaux venus que nous sommes sur Terre.

Si un nautile a une coquille enroulée en spirale de forme caractéristique (cf. les ammonites, mais Wikiki et vous savez déjà ça...), les céphalopodes illustrés ici, non moins caractéristiques, possédent un cornet, pardon, une coquille droite et effilée. Les plus grands de ces orthocônes atteignaient 5 m de long.

Pour les amateurs, le quartier Val-Tétreau, à Gatineau (Québec), semble un terrain de chasse propice à la chasse (pêche ?) aux céphalopodes. Durant les étiages, la rivière se retire d'une plate-forme de calcaire attachée à la rive du parc Brébeuf (45.417740, -75.744836) et il n'y a qu'à se pencher pour voir les spécimens (fig. 3). On peut aussi creuser le sous-sol des maisons du quartier et faire d'impressionnantes découvertes (fig. 1a-c) ! L'accord du propriétaire est toutefois un préalable indispensable à l'entreprise de ces fouilles résidentielles, à l'abri du soleil.

Le calcaire de Val-Tétreau (partie de la plate-forme du Saint-Laurent) remonte à l'Ordovicien moyen (472-461 Ma) et appartient au groupe d'Ottawa (calcaire de Trenton).



Fig. 1b. Raboutage du spécimen. Photo Rémi Lemieux, juin 2015.



Fig. 1c. Vue en coupe. Photo Rémi Lemieux, juin 2015.



Fig. 2. Deux orthocônes de céphalopodes ramenés de la rivière des Outaouais, Val-Tétreau, par Jocelyne Pelletier, en sept. 2007. Longueur des spécimens : un peu plus de 15 cm.



Fig. 3. Mes propres trouvailles sont moins spectaculaires. Plate-forme calcaire du parc Brébeuf, rivière des Outaouais, Val-Tétreau, Gatineau (Qc). Photo (contraste accentué) nov. 2007. La pièce de cinq cents canadiens mesure 21 mm de diamètre.

samedi 9 mai 2015

Navigation au dessus d'une île


Pont de la Chaudière (Union Bridge) sur la rivière des Outaouais, à Hull (ca. 1843-1859). L'île en forme de pot de fleurs au centre du tableau n'existe plus depuis env. 1870. Edmund Willoughby Sewell, huile sur toile. Bibliothèque et Archives Canada, no d'accès 1991-120-2, négatif de copie C-011048.


Le «même» pont, aujourd'hui. Un hors-bord évoluait cet après-midi d'amont en aval du tablier. Avec la crue printanière modeste que nous connaissons, ces manœuvres et zigzags prouvent qu'il ne subsiste aucun haut-fond à cet endroit de la rivière. Quant aux pots-de-fleurs, n'en parlons même pas ! Photo 9 mai 2015, prise depuis le pont du Portage (niveau moyen de la rivière en mai 2015 : 41,86 m).


À une certaine époque, il aurait été impossible d'évoluer en hors-bord immédiatement en aval du pont de la Chaudière à Gatineau (Hull). D'abord, parce que les hors-bord n'existaient pas ; ensuite, parce que des îles auraient été dans le chemin.

Mais j'ai déjà si souvent parlé des îles disparues dans la rivières des Outaouais... Référez-vous au billet du 8 juin 2014 pour avoir un aperçu de l'ensemble du dossier. Pour tous les billets traitant du sujet, ce lien.


Ajout (29 oct. 2015)


Avec le bas niveau de la rivière (41,25 m), le (haut-) fond de la rivière se devinerait-il ? Photo 27 oct. 2015. Le hors-bord naviguait à droite (au sud) de la zone perturbée, située dans l'axe de l'arche du pont.

jeudi 7 mai 2015

Filons plats et lits froissés


Quelques autres merveilles qui gisent au fond des lacs des Laurentides : marbre lardé d'inclusions résistantes se révélant à mesure que l'eau dissout le marbre soluble. Voir le billet du 17 janvier 2015 pour en savoir plus (et suivre les liens, en particulier celui vers le billet du 11 août 2012).

Les photos sont tirées du blogue Aquadelic de Jean-Louis Courteau. Plusieurs autres y sont affichées, et elles-y sont pour être contemplées, alors, allez-y voir !


1. Photo Jean-Louis Courteau (2015), aquadelic.blogspot.ca.
Photo 1. – Fins lits ou filons (quartzite ? granite ?) plats dans le marbre. Lac-des-Seize-Îles, au sud du Mont-Tremblant.


2. Photo Jean-Louis Courteau (2015), aquadelic.blogspot.ca.
Photo 2. – Inclusions froissées dans le marbre. Lac-des-Seize-Îles, au sud du Mont-Tremblant.

vendredi 24 avril 2015

Lave ? du chemin Avoca


J'ai intégré à la suite de ce billet le contenu de celui du 25 avril sur le même sujet. J'ai aussi ajouté du nouveau matériel (26 avril et 24 mai). L'ensemble du texte a été revu et resserré le 11 février 2017. Pour les lecteurs pressés, ce résumé :

  • Marbre blanc recoupé par plusieurs dykes sombres (mélanocrates). Tous sont discordants dans le marbre :
  • Un dyke horizontal rompu (dyke H), fait d'une roche noire grenue massive ;
  • Deux dykes parallèles obliques d'un gabbro grenu (dykes G) ;
  • Deux dykes verticaux d'une roche à grain très fin (aphanatique) à phénocristaux (cristaux apparents) de feldspath (dykes Va et Vb).
  • Le fluage du marbre, qui a rompu le dyke H, n'a pas affecté les autres qui sont donc post-tectoniques.
Lire le commentaire de JLC et ma réponse pour voir d'autres aspects de la question.


Fig. 1. - Falaise de marbre blanc traversée par deux dykes sombres ; l'un, mince et vertical (dyke Va), l'autre, plus large et à l'horizontale (dyke H). (Le mince «dyke» vertical, à droite, est une coulisse laissée par l'eau.) Autoroute 50 (bretelle accès ouest par le chemin Avoca), entre Gatineau et Montréal, QC. Photo 12 avril 2015.


Résumé

Dykes mélanocrates (sombres) dans un marbre de Grenville âgé de plus d'un milliard d'années.

Localisation

Autoroute 50 et chemin Avoca, bretelle d'accès vers l'ouest.
31G/10
45.651050, -74.752419


Les affleurements de marbre du sud-ouest du Québec (marbre de Grenville) apparaissent habituellement lardés de bancs de roches diverses et sont traversés d'intrusions magmatiques de toutes sortes. Les deux dykes sombres (mélanocrates) dans la falaise de marbre blanc de la photo n'ont donc rien pour surprendre à première vue (Fig. 1-2 et 4). Ajoutons cependant que le marbre, roche ductile, a flué, ou s'est déformé de façon plastique sous les pressions tectoniques lors de sa formation. Nombre de ses inclusions, plus dures, mais aussi plus cassantes, se sont souvent retrouvées dispersées dans la masse du marbre.

Ainsi, le plus large des deux dykes, disposé à l'horizontale (dyke H) au sommet de la falaise, a été rompu, ainsi que l'indique la coupure à 90 degrés à son extrémité gauche. Il a été entraîné par le mouvement de fluage du marbre responsable de sa rupture loin des autres fragments du corps d'origine. Sa disposition actuelle ne permet donc pas de présumer de son orientation originelle (oblique, horizontale ou verticale ?).

Tout à côté, un mince dyke vertical traverse la falaise de haut en bas (dyke Va).

Or, il est difficile d'admettre que fluage de la masse rocheuse, capable de rompre le dyke H, le plus costaud, ait épargné le frêle Va, lequel serait demeuré tout droit, tout d'une pièce, indifférent au bouleversement général.

On pourrait arguer qu'un bon intervalle de temps a séparé l'intrusion de chacun des dykes ; le dyke H, pour parler en termes idoines, serait pré-tectonique (et pré-fluage) ; le dyke Va, post-tectonique (post-fluage).

Les deux intrusions sont pourtant d'aspect similaire, du moins à première vue : noires, contacts francs et rectilignes avec le marbre.

Voyons de plus près.

Le dyke Va (Fig. 3) est formée d'une roche gris sombre à grain très fin, de l'ordre du dixième de mm (roche aphanatique), ce qui n'aide pas à en déterminer la minéralogie. Cependant, de fines aiguilles de feldspath clair (< 0,1 mm x < 30 mm) apparaissent dispersées dans la matrice sombre. On dit d'une roche présentant cet aspect qu'elle a une texture porphyrique. Les minces baguettes des phénocristaux soulignent l'évidence, à savoir que la roche n'a subie aucune contrainte tectonique après son refroidissement. Auquel cas, la déformation ou la recristallisation de sa matière aurait entraîné la disparition des baguettes. On peut aussi distinguer de très fins phénocristaux noirs que je n'ai pu identifier (< 30 mm), ainsi que des feldspaths chatoyants (tabulaires?).

(Le dyke Va a un grand frère situé une soixantaine de m plus à l'E (dyke Vb ; Fig. 6). Je ne l'ai découvert que lors de ma seconde visite du secteur. Il est constitué de la même roche aphanatique à phénocristaux de feldspath que le dyke Va).

On peut ramasser au pied de la falaise des morceaux du dyke H tombés au sol. Il s'agit encore d'une roche grenue, massive d'aspect, à grain de 1-2 mm. Elle est presque entièrement constituée d'un minéral noir (pyroxène ?) et elle se brise facilement en s'émiettant.


Dykes de gabbro grenu

Une tranchée de route, immédiatement au nord de la falaise, m'a permis de découvrir deux dykes rectilignes parallèles qui recoupent obliquement le marbre (Fig. 7). Les bordures de ces dykes sont rectilignes, à bords francs. Contrairement aux dykes Va et Vb, ils sont faits d'une roche grenue (grain env. 1 mm) ; il s'agirait d'un gabbro (dykes G). Les échantillons que j'en ai ramenés sont d'aspect massif. La roche contient des agrégats irréguliers de grenat orangé vif (Fig. 8). Notons que le gabbro est abondant dans le secteur et que sa présence dans la falaise n'étonne pas. (Un dyke de gabbro mal défini se trouve presque en face des dykes G dans la tranchée de route. Le temps m'a manqué pour bien l'examiner.)

Il y a donc trois types de dykes noirs. Replaçons-les dans l'histoire tectonique du marbre :
  • Un dyke horizontal fait d'une roche noire grenue massive (dyke H) ; rompu par le fluage du marbre ;
  • Deux dykes parallèles obliques d'un gabbro grenu (dykes G) ;
  • Deux dykes verticaux d'une roche à grain très fin (aphanatique) à phénocristaux (cristaux apparents) de feldspath (dykes Va et Vb).

Conclusion : le dyke H, rectiligne, est pré-tectonique : le fluage du marbre (épisode tectonique) l'a rompu et déplacé. Les autres dykes, intacts, sont donc post-tectoniques.


Ce que disent les cartes géologiques

Philpotts (1976) signale de minces dykes de lamprophyre qui recoupent un marbre et une pegmatite près du pluton de syénite de Chatham-Grenville, à l'est du dyke du chemin Avoca. Si le pluton a été daté de 530 millions d'années, l'âge de ces dykes est incertain, et rien n'indique un lien entre eux et le pluton. Le lamprophyre forme de minces dykes (60 cm x plusieurs centaines de m). Il s'agit d'une roche grise à patine brun grisâtre, à grain fin et porphyrique. Les phénocristaux de hornblende et de biotite sont sertis dans une matrice de plagioclase, de magnétite, de hornblende et de biotite. Quelques dykes contiennent de gros phénocristaux de plagioclase (felspath) altéré. (= dykes Va et Vb ?)

Dupuy (1989) mentionne que les dykes de diabase du faisceau de Grenville (590 millions d'années) de la région de Papineauville (à l'ouest du chemin Avoca), habituellement à grain moyen ou grossier, peuvent, quand ils sont minces (moins d'un m), être à granulométrie très fine et même aphanatique. Mais les dykes de diabase sont de direction est-ouest alors que le dyke Va est de direction ±NW.

Dans le Grenville du SW du Québec et l'E de l'Ontario, les suites plutoniques de Chevreuil (1,17-1,16 Ga) et de Kensington-Skootamatta (1,09-1,07 Ga) sont accompagnées de dykes de microdiorite et de lamprophyre (et de carbonatite pour la seconde suite). Les dykes de microdiorite de la suite de Chevreuil présentent des phénocristaux de plagioclase (Corriveau ; fig. 33a et suivantes). (= dykes Va et Vb ?)

On sait qu'il existe des laves à Gatineau, dans le secteur Buckingham* (kersantite de Wilson, trachyte-latite et kérantite de la suite de Robitaille, décrite par Hogarth qui l'a datée de 1060 milliard d'années). Selon Dupuy (1989), on trouve des petits corps de latite à l'ouest de Saint-André-Avellin, entre Gatineau et notre affleurement de la 50. Il s'agit d'une roche microgrenue porphyrique. Certaines laves de Buckingham ressemblent aussi, par leurs aiguilles de feldspath éparses, à la roche du chemin Avoca (Fig. 5).

* J'en ai vaguement parlé dans un vieux billet (11 février 2010, «Pas de «A» pour la 1508A»).


Conclusion

Les dykes Va-b seraient soit des lamprophyres (Philpotts, 1976 ; Corriveau, 2013), des latites (Wilson, 1920 ; Dupuy, 1989, Hogarth, 2003, Hogarth et Robin, 2007), soit des microdiorites (Corriveau, 2013). Trancher la question dépasse mes compétences.

La gabbro, abondant dans la région, ne présente aucun mystère. Le dyke H, s'il est effectivement composé d'un pyroxène(?), serait un dyke résultat du métasomatisme d'une intrusion silicieuse dans la marbre(?). C'est ici que mes talents de minéralogiste, hélas très limités, montrent leurs limites.

Mais enfin, l'important est d'être capable de tirer des heures de plaisir rien qu'avec un bout de falaise...


Fig. 2. - Vue rapprochée des dykes Va et H. Photo 19 avril 2015.


Fig. 3. - Le dyke Va, large d'un peu moins d'un mètre. Le contact avec le marbre blanc est franc et rectiligne. Photo 19 avril 2015.


Fig. 4. - Ils ne se rejoignent pas, ne se recoupent pas non plus... Photo 19 avril 2015.



Fig. 5. - Photo Lafleur et Hogarth (1981).
Mon matériel ne me permet par de fournir de vues détaillées de l'échantillon des dykes Va et Vb. Cette reproduction d'une microphotographie d'une lave (trachyandésite) de Gatineau, secteur Buckingham (Lafleur et Hogarth, 1981) donne un bonne idée de ce que je peux voir avec mon microscope 60x.
La légende originale de la photo se lit comme suit : «Euhedral and skeletal oligoclase laths in trachytic alignment in microporphyritic trachyandesite.» On pourrait en extraire l'information utile à notre propos sans trahir les auteurs en disant les choses ainsi : «Bâtonnets bien formés ou résiduels de feldspath dans une lave (trachyandésite) microporphyrique.» «Les épanchements des trachyandésites sont de type subaérien et proviennent d'orifices en échelon ou de fissures. » (Lafleur et Hogarth, 1981.) La trachyandésite de Lafleur et Hogarth (1981) correspond à la kersantite aphanatique de Wilson (1920). La roche a été datée du Cambro-Protérozoïque (540 millions d'années) par Lafleur et Hogarth avant d'être assignée par Hogarth (2003) à la suite volcanique et plutonique de Robitaille, datée de 1060 millions d'années.



Fig. 6. - Second dyke vertical (Vb) composé de la même roche aphanatique que le dyke Va. Ses bords sont francs et irréguliers ; une enclave oblique de marbre blanc, non déformée, est visible en bas. Photo 24 mai 2015.



Fig. 7. - Dykes parallèles de gabbro (dykes G) dans le marbre, au nord de la falaise. Photo 24 mai 2015. Le marbre, à droite, est chargé d'un minéral rosâtre translucide. De la vésuvianite ? Mais du diopside de cette couleur existe aussi dans la région. Ajout 26 oct. 2017. - Il s'agit bien de diopside. Voir cet article de Philippe Belley dans Mindat (Roadcut B).



Fig. 8. - En haut, à gauche, fragment grenu du dyke H ; à droite, fragment du dyke Vb ; en bas, fragment du dyke G, semé de grenats. La pièce d'un dollar canadien vaut 0,80 dollar américain ou 0,74 euro et mesure 26,5 mm de diamètre. (Ajout 28 mai 2015.)


Références

  • Louise Corriveau, Architecture de la ceinture métasédimentaire centrale au Québec, Province de Grenville : un exemple de l'analyse de terrains de métamorphisme élevé. Commission géologique du Canada, Bulletin no 586, 2013; 264 pages, doi:10.4095/226449
  • Dupuy H., Sharma K.N.M. et al., Carte de la région de Thurso-Papineauville. MÉRQ, MB 89 08, 1989, 1/20 000.
  • Hogarth, D.D., Rocks Of The Mason - Buckingham - Mayo Area, With Emphasis On Mesoproterozoic Igneous Types. Ministère des Ressources naturelles et de la faune du Québec, GM 63238, 27 pages, 1 carte (1/20 000), 2003. 31G11.
  • Donald D. Hogarth ; Michel J.L. Robin, «Strontium In Feldspars Of High-K Proterozoic Igneous Rocks Of The Robitaille Suite, Buckingham, Québec», The Canadian Mineralogist, oct. 2007, v. 45, no 5, p. 1293-1306.
  • Jean Lafleur, Donald D. Hogarth, «Cambro-Proterozoic volcanism near Buckingham, Quebec», Revue canadienne des sciences de la Terre, 1981, 18(12): 1817-1823, 10.1139/e81-169. Disponible gratuitement en ligne : http://www.nrcresearchpress.com/doi/abs/10.1139/e81-169#.VTtnAfDQTdo
  • A.R. Philpotts, Partie sud-est du canton de Grenville, ministère des Richesses naturelles, Québec, RG-156, 1976, 44 pages, avec une carte (1/12 000).
  • Wilson, M. E., Geology of Buckingham, Hull and Labelle Counties, Quebec, GSC, map 1691, 1920, 1/63 360.

samedi 18 avril 2015

Cinquante blocs de grès


Ruines des fondations de la maison du colonel By à Ottawa, Major's Hill (parc Major). Photo 5 avril 2015.


J'ai remis en ligne mon billet du 7 avril dernier.