samedi 20 septembre 2014

Disparitions au Chaudières : nouvelle pièce au dossier


Fig. 1. Le pont de la Chaudière sur l'Outaouais, vers 1845. Le détail intéressant est la présence de plates-formes rocheuses émergeant de la rivière en aval du pont, à droite, entre le pêcheur à la ligne (juché sur la falaise de l'île Chaudière) et l'arche du pont.
Détail d'un panneau interprétatif, parc Major, Ottawa, près de la statue du colonel By. Désolé pour les déformations dues à l'objectif de ma caméra.
La légende (Union Suspension Bridge on the Ottawa River at Bytown), est en partie fautive puisque le pont suspendu se trouvait à Hull (aujourd'hui Gatineau, rive droite de l'Outaouais) et non à Bytown (Ottawa, rive gauche). La gravure est intégrée à un plan de la ville de Bytown (Ottawa) daté de 1842 (fig. 2). Toutefois, le pont suspendu, tel que représenté ici, a existé de 1844 à 1889, et la mention «Engraved by The Ottawa Citizen» (en bas, à gauche de la gravure) nous permet d'affirmer que la gravure ne remonte pas plus haut que 1845, année de la fondation du journal.


Cette gravure qui avait jusqu'ici échappé à mon attention (fig. 1) apporte un énième témoigne sur l'existence de plates-formes rocheuses qui émergeaient autrefois de l'Outaouais en aval du pont de la Chaudière, à l'endroit de ce que j'ai nommé le «Pot-de-Fleurs» et l'«Île Plate» (voir liens plus bas).

L'arche du pont, à droite, encore visible de nos jours, permet de juger du niveau de l'Outaouais. L'eau ne semble pas particulièrement basse. À ce niveau, plus rien n'émerge de la rivière depuis belle lurette, rien non plus qui trahirait la présence sous la surface de l'eau de hauts fonds.

Je ne vais pas réécrire ici ce que j'ai déjà écrit plusieurs fois ailleurs. Je vous invite à consulter les billets suivants :

D'abord, celui-ci :
puis ces deux là :



Fig. 2. Le document en entier. Source (selon le panneau au parc Major) : NA/NMC-22557/AN ; carte : Donald Kennedy, District Surveyor, 1842.

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