mardi 29 juillet 2014

Les Chaudières : quand le bois cache la rivière


Collection du CN, Musée des sciences et de la technologie du Canada, no d'image CN000207, SMSTC/Collection CN.


Une image du genre de celles qui valent mille mots. Je serai donc bref : flottage et triage du bois sur l'Outaouais, en amont des chutes de la Chaudière, à Ottawa, vers 1926. Le nord est à droite ; la zone représentée mesure environ 500 m x 650 m.

On reconnaît le pont Noir (ou pont Prince-de-Galles) qui servait uniquement aux trains, et l'île Lemieux (en haut, à droite ; le rivage à gauche est celui des plaines Lebreton, à Ottawa).
(45.411340, -75.725069)

Tant de billes de bois assemblées en petits tas, en petits carrés rassemblés à leur tour pour attendre de passer, le moment venu, dans les chenaux qui leur évitent de culbuter dans la Grande Chaudière*. On n'en voit presque plus la rivière ! Cette photo a quelque chose de fascinant et de monstrueux à la fois.

* Voir, entre autres, le billet du 8 juin 2014.


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