mercredi 5 février 2014

Pierres qui roulent (suite outaouaise)


Éboulement à Cantley (Québec), chemin Cambertin, le 15 octobre 2010 ; Le Droit, 16 oct. 2010, p. 18. La légende parle d'une «roche effondrée» sur le chemin Pink et d'un «éboulis» rue Cambertin. La photo semble bien avoir été prise chemin Cambertin, où de la roche s'est bel et bien effondrée. (Voir les photos qui suivent.)


Nous aussi nous avons de beaux éboulements (cf. précédent billet). Simplement, on en fait pas tout un plat.

Photos qui suivent : chemin Cambertin, Cantley (Québec), 24 oct. 2010. 
45.550647,-75.775198

Bon, je sais, c'est pas vraiment une primeur...


Cicatrice d'un éboulement dans une falaise de marbre, à Cantley, au nord de Gatineau (Québec), le 15 oct. 2010. La photo, tout comme celles qui suivent, a été prise le 24 oct. 2010. Contraste marqué entre la surface longuement exposée du marbre (noir) et sa couleur en cassure fraîche (blanc).


Le personnage donne l'échelle. Visée vers le sud.


Fragment disloqué de granite (pegmatite) transporté dans le marbre (surface noircie par intempérisme). Le granite, plus résistant, fait saillie par rapport au marbre. Il a néanmoins été tout aussi raboté que la marbre par l'érosion glaciaire. Tout ceci est parfaitement banal. Voir le site voisin (billet du 11 nov. 2009) et cet autre, dans le parc de la Gatineau (billet du 7 décembre 2009), ou encore celui-ci, à Chelsea (billet du 4 déc. 2009), pour des exemples des mêmes phénomènes.


Surface polie du marbre (poli glaciaire) avec les fragments de granite en relief. Celui de la photo précédente se retrouve au centre de celle-ci.


Gros plan sur le marbre : graphite gris ; au bout du doigt, cristal de feldspath gris.


De l'autre côté du chemin (côté est), du gneiss (orthogneiss mafique) recoupé de granite rose. Le contact entre le marbre et le gneiss doit coïncider avec le tracé nord-sud du chemin à cet endroit.

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