dimanche 25 août 2013

Rapides du ruisseau de la Brasserie


Rapides du ruisseau de la Brasserie en 1930 (tache blanche près du centre de l'image). Le nord est à 1 heure ; en bas, angle boul. Monclair (est-ouest) et rue St-Rédempteur (nord-sud) ; en haut, carrière de la Canada Cement (embryon de l'actuel lac de la Carrière, beaucoup plus étendu) ; rive droite : carrières abandonnées depuis.
Carte A2181-32, Photothèque nationale de l'air, 9 mai 1930, 1/4000.
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Aujourd'hui, du nouveau, d'un point de vue très personnel cependant. Ils existent depuis longtemps, mais même un natif de Hull peut très bien ne les avoir jamais vus. C'était mon cas jusqu'à il y a une semaine : les rapides du ruisseau de la Brasserie, enfin révélés.


Détail de la photo précédente. Aujourd'hui, une piste cyclable passe entre les rapides et la carrière (remblayée et «boisée»). Des autoroutes passent à l'ouest et au sud. (Voir la carte à la fin du billet.)
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Symptomatique de ma façon de procéder : je les ai découverts, ces rapides, sur une carte datant de 1887, en juillet dernier. J'ai ensuite eu confirmation de leur existence sur une photo aérienne datant de 1930 avant de les voir de vizu et en personne. Je les croyais disparus et, sans quelques mots d'une personne mieux renseignée, je doute que j'aurais été vérifier.


Les rapides, sur une carte de la fin du XIXe s. 
John A. Snow and Son, 1887 — Map of the City of Ottawa, P. Ontario, and of the City of Hull, P. Quebec, and Their Adjacent Suburbs. Mortimer, 1887.
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Voici quelques images de cette mémorable rencontre (photos : 17 août 2013). Traverser le ruisseau à cet endroit en sautant d'une pierre à l'autre est chose facile. La présence de plusieurs bouches d'égouts qui débouchent (of course) dans le ruisseau à proximité nous prive cependant des joies d'une pataugeuse naturelle... (Ajout, 11 oct. 2013. – Bon, ce sont probablement des égouts pluviaux. Mais quand même : voir ici (dans ce blogue) et ici (Inventaire du ruisseau de la Brasserie, 6e photo).)


Entre une autoroute (à gauche) et d'anciennes carrières remblayées (à droite), les berges du ruisseau sont très loin de leur aspect original.


Lit calcaire du ruisseau. 






Une accumulation de galets marque la fin des rapides (parfaitement visible sur le détail de la photo aérienne, plus haut). En aval de ce point, la profondeur augment brusquement (photo suivante).
Ajout (2 févr. 2016). – Le niveau du ruisseau atteindrait les 44 m aux rapides, 38 m quelque part en aval, dans le segment au nord de l'Île-de-Hull, pour remonter à 40,5 m au pont Fournier. À l'embouchure, le lit du ruisseau redescend à 37,1 m. (Chiffres obtenus de sources disparates.) De 44 m aux rapides à 38 m en aval, la déclivité est de 6 m.  


Eaux calmes immédiatement en aval des rapides.


6a (en haut à gauche) : rapides du ruisseau de la Brasserie ; 
carré noir (avec 7 blanc) : carrière. La légende complète de la carte 
se trouve dans le billet du 10 août 2013.
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4 commentaires:

  1. Saisissant et superbe billet. Merci. Photothèque nationale de l'air? Hum? Je m'ennuierais pas d'y aller...

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    1. Chaque reproduction par photocopie des photos de la photothèque coûte 11 $. C'est pire si vous commandez des scans par leur site Internet. On apprend à savoir exactement ce que l'on veut quand on fréquente la Photothèque !...

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  2. Ouch! Photocopies en plus... Merci de l'info.

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    1. Des photocopies, oui, mais une fois recadrées et réduites à 96 ou 72 dpi dans un blogue, qui voit la différence ? ;)

      Sans farce : le détail que j'affiche (deuxième image du billet) provient du scan d'une de ces photocopies. Paramètres : 100 % du format, 600 dpi. J'ai réduit l'image à 96 dpi pour l'afficher dans le blogue tout en conservant ses dimensions originales. C'est quand même pas si mal que ça, avoue !

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