Depuis plus d'un an, j'observe ses pérégrinations sur une surface rocheuse exposée aux orages, aux bourrasques, à la neige, aux gels et aux dégels, exposée, dis-je, à la fureur des éléments.
Or, en 16 mois, cette petite capsule exposée aux orages, aux bourrasques, aux, etc., est demeurée soit obstinément fixe, soit s'est contentée de translations de quelques dizaines de centimètres pour, à nouveau, prendre non moins obstinément racine.
Témoignage, ces photos :
4 décembre 2010. Vue vers le sud.
26 mars 2011. Vue vers le NW.
Un hiver entier n'a rien changé dans la position de la capsule.
Un hiver entier n'a rien changé dans la position de la capsule.
2 avril 2011. Vue vers le NW.
Aucun changement.
Aucun changement.
7 juillet 2011. Vue vers le SE.
Le bouchon (indiqué par le X noir, dans le quartier supérieur droit) a basculé sur le dos et s'est poussé de quelques dizaines de centimètres (gros plan plus bas). Le centre de la photo correspondant à la position du bouchon le 2 avril 2011.
Le bouchon (indiqué par le X noir, dans le quartier supérieur droit) a basculé sur le dos et s'est poussé de quelques dizaines de centimètres (gros plan plus bas). Le centre de la photo correspondant à la position du bouchon le 2 avril 2011.
24 septembre 2011. Vue vers le SE.
Le bouchon est indiqué par le X blanc. Nouvelle migration du bouchon, vers l'ouest.
La boussole est la bienvenue, après tant de dérives !
Le bouchon est indiqué par le X blanc. Nouvelle migration du bouchon, vers l'ouest.
La boussole est la bienvenue, après tant de dérives !
31 mars 2012. Vue vers le SE.
Bilan d'un automne et d'un hiver : néant.
Bilan d'un automne et d'un hiver : néant.
Quand on examine plus attentivement certaines photos, on constate que de minuscules cailloux et de non moins microscopiques grains de sable n'ont pas davantage bougé. Je vous laisse constater la chose par vous-même :
De haut en bas : 4 décembre 2010, 26 mars 2011, 7 juillet 2011 et 31 mars 2012.
Les deux premières photos permettent de constater que trois mois d'hiver, les chutes de neige et la fonte de la couche accumulée ont tout juste réussi à modifier la disposition des grains de sable qui environnent la capsule.
Les deux premières photos permettent de constater que trois mois d'hiver, les chutes de neige et la fonte de la couche accumulée ont tout juste réussi à modifier la disposition des grains de sable qui environnent la capsule.
La prochaine fois que l'on vous parlera de la «puissance des éléments», pensez à la capsule de Kanata.
Mieux qu'un roseau dans la tempête, un bouchon rouillé oublié sur une surface rocheuse plate, symbole de la résilience des petites choses !
Poétique!
RépondreSupprimerY'a pas que les roches dans la vie.
SupprimerJe voulais dire qu'il est possible d'être attentif à ce qui se passe au sol et avoir malgré tout des envolées lyriques ! ;)
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