vendredi 19 août 2011

Mine Forsyth et Ironside : le GRAO

AVERTISSEMENT. — Le site est dangereux (risques de chutes et de noyade), les clôtures qui «sécurisent» l'endroit sont parfois en très piètre état. Ne pas y aller seul, ne pas laisser les enfants sans surveillance.

Mine Forsyth, Gatineau. Puits, à l'extrémité W de la carrière principale.
(Photo : Henri Lessard, 19 juillet 2011.)
«La Canada Iron Mining and Manufacturing Company devient propriétaire de la mine [Forsyth] en 1866. Elle fait ériger un haut fourneau destiné à la production de fonte à Ironside, près de l’embarcadère, en 1867. Mais, mal utilisé, il était hors d’usage l’année suivante. Le grand feu de 1870, qui ravagea la forêt depuis Breckenridge jusqu’au nord de Hull, rasa les installations d’Ironside, avec une cinquantaine de maisons où vivaient les ouvriers de la mine avec leur famille.» (Tiré de mon billet du 16 juillet 2011.)

Le GRAO (Groupe de recherche archéologique de l'Outaouais) a pour  «objectif de faire de la recherche archéologique afin de faire connaître à tous le potentiel patrimonial historique et préhistorique de la région outaouaise et du Québec.»

Comme leur blogue a été créé le 6 mai dernier, je présume qu'il s'agit d'un tout nouvel organisme. Je viens littéralement de découvrir son existence, je ne peux donc vraiment pas vous en dire plus à son sujet pour l'instant.

Les 13 et 14 août derniers, le GRAO conviait la population «à participer aux fouilles archéologiques à l’endroit même où s’érigeait le village disparu d’Ironside[, à Hull]. En effet, cinq bâtiments ont été identifiés et sont reliés au village et aux activités métallurgiques résultant de l’exploitation de la mine de fer Forsyth dans la deuxième moitié du XIXe siècle.» (Voir cet article dans l'Info07 du 17 août 2011, ainsi que le vidéo qui l'accompagne.)

La mine Forsyth ? J'y ai consacré plusieurs billets récemment. J'ai malheureusement raté l'occasion d'aller visiter le site d'Ironside en compagnie des gens du GRAO. J'aurais pourtant aimé considérer les choses de l'autre extrémité du problème : après m'être intéressé à la mine, d'où était tiré le minerai, connaître le site d'Ironside d'où il était exporté par voie d'eau.

«Un chemin privé, le futur chemin Freeman, fut tracé [depuis la mine Forsyth] pour acheminer le minerai jusqu’à un embarcadère sur la rivière Gatineau [à Ironside]. De là, il était expédié vers Kingston, par le canal Rideau, puis vers Cleveland. » (Tiré de mon billet du 16 juillet 2011.)

Dans le passé, j'avais plusieurs fois tenté de repérer le site des installations et de l'embarcadère d'Ironside, au moins sur carte, sans succès. J'en étais venu à la conclusion qu'il n'en restait aucune trace. J'espère que le GRAO publiera bientôt le résultat de ses fouilles. Les «cinq bâtiments» évoqués plus haut m'intriguent énormément. Déjà, leur découverte est une nouvelle en soi .

Mais, après tout, archéologues et géologues ont les mêmes manies : gratter le sol et les vieilles pierres et se confronter à des échelles de temps immenses !...

4 commentaires:

  1. Le rapport sera publié sous peu.

    André Miller
    Président
    Groupe de recherche archéologique de l'Outaouais
    (GRAO)

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  2. Merci du renseignement. Comment obtenir ce document ?

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  3. Je voudrais juste savoir Comment ce rendre à la Mine Forsyth à Gatineau.

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    1. Le site de Forsyth est DANGEREUX et je n'invite personne à y aller seul. Lire l'avertissement au début du billet. La mine est à l'intérieur du parc de la Gatineau où il est INTERDIT d'échantillonner.

      J'ai consacré plusieurs billets à la mine Forsyth ; plusieurs comportent des cartes qui répondront à votre question. Sinon, à la fin de chacun de ces billets se trouve un lien qui conduit à une carte Google («intitulé «Pays/Territoire». Il vous suffira de cliquer sur le lien pour obtenir la réponse que vous attendez.

      NOTE. - Il n'y a rien de spectaculaire ou de particulièrement passionnant à voir. L'intérêt du site est surtout historique et scientifique et c'est dans les documents qu'on trouve matière à exploration.

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