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dimanche 1 décembre 2013

Drôles de zébrures à Cantley (ajout)


Fig. 1. Vue estivale du phénomène. Quartzite et paragneiss vert «zébrés» à Cantley (Québec). Nord à gauche. Photo juillet 2007.


Résumé

Stries parallèles à la surface de lits de quartzite et de paragneiss vert (province de Grenville du Bouclier canadien ; âge : un milliard d'années)
Localisation
Rue des Chênes, près de sa jonction avec la rue du Domaine-Champêtre, Cantley, au nord de Gatineau (Québec)
45.521246,-75.76096
31G/12
Sites proches semblables à propos de quartzite et de paragneiss
«Filons à Cantley», 14 juillet 2010.
«Intraordinaire à Cantley», 21 nov. 2013


Fig. 2. La formation, vue en coupe. Quartzite blanc, paragneiss vert et granite orangé (en fait, intrusions de feldspath) rubanés. Visée vers le nord. Photo juillet 2007.


Fig. 3. Même site, quelques m au nord de la fig. 1. Les stries parallèles se retrouvent sur plusieurs plans verticaux successifs (surfaces des lits ou rubans de quartzite). Le délitement naturel de la roche n'est pas influencé par la présence des zébrures. Photo nov. 2012. (Voir aussi fig. 10.)


Fig. 4. Détail de la fig. 3. Stries d'un miroir de faille ? (cf. billet du 14 juillet 2012) ? Je ne crois pas (voir fig. 5.) Le quartzite (à gauche), vu en coupe, ne semble pas touché par phénomène.


Fig. 5. Gros plan de la fig. 4. S'agirait-il plutôt de linéations – étirement des cristaux par des contraintes tectoniques orientées ? Miroir de faille ou linéations, le phénomène se limite à l'interface entre les lits du quartzite. De plus, il ne semble y avoir aucune recristallisation des minéraux le long des lignes, aucune contrainte n'a agi au cœur de la matière. J'aurais donc tendance à écarter ces deux hypothèses.


Alors ? (C'est le début du texte que les photos et leurs légendes ne font que compléter, c'est pour ça la lettrine et les grands caractères.)

Qu'est-ce ?

Vos lumières sont les bienvenues. (Fin du texte et de l'exposé.)


Fig. 6. Détail de la fig. 2. Quartzite à gauche (ouest), interlité de bandes et de lentilles d'un paragneiss vert à droite ; le tout est un peu granitisé (orangé). Constatons à nouveau que les zébrures ne concernent que l'interface entre des lits du complexe quarztite-paragneiss et que la roche elle-même n'est pas autrement affectée. Photo juillet 2007.


Ajout après mise en ligne : photos oubliées et conclusion


Fig. 7. Autre section de l'affleurement de quartzite ; rayures obliques, en haut, à gauche. Les publisacs, pour une fois utile à quelque chose, fournissent un genre d'échelle. Photo nov. 2012.


Fig. 8. Gros plan, même endroit. Cette fois, les rayures sont des ruptures peu profondes (la même «découpe» s'observe sur la fig.3, à gauche). Le parallélisme n'est plus aussi bien conservé. La veine de feldspath orangé, en haut à gauche, semble peu ou pas autant affectées par les coupures. Photo nov. 2012.


Fig. 9. Détail de la fig. 8. Sorte de boudinage (rupture en boudins parallèles par étirement) ? Qu'est-ce qui remplissait les intertices, de la calcite ? J'ai déjà observé un paragneiss vert imprégné de calcite, tout près du site, sur le chemin Taché.


Fig. 10. Zoom sur la fig. 3.


Faute de mieux, je retiens donc l'hypothèse d'un phénomène de boudinage limité à l'interface (mince paragneiss vert) entre les rubans (lits) de quartzite.

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